Nouvelle-Zélande

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Procédure pénale

Dispositions linguistiques

 

1) Code de procédure pénale (2011)
2)
Règlement sur la procédure pénale (2012)

 

Criminal Procedure Act 2011
Public Act 2011 No 81

Section 386

Rules

2)
Without limiting the generality of subsection (1), rules made
in accordance with that subsection may—

[...]

(s) provide for the translation of documents into the Maori language and into sign language;

Code de procédure pénale (2011)
Loi publique no 81 de 2011

Article 386

Règles

2)
Sans limiter la portée générale du paragraphe 1, le règlement adopté, conformément au présent paragraphe, peut:

[...]

(s) prévoir la traduction des documents en maori et dans la langue des signes;


 

Criminal Procedure Rules 2012

Section 1.9

Speaking in Maori or using New Zealand Sign Language

1) Any person entitled to speak Maori under section 4(1) of the Maori Language Act 1987 or to use New Zealand Sign Language under section 7(1) of the New Zealand Sign Language Act 2006 who intends to do so in any proceeding under the Act must either—

(a) file a notice under this rule of the person’s intention to speak Maori or use New Zealand Sign Language; or

(b) include notice of the person’s intention to speak Maori or use New Zealand Sign Language in the case management memorandum or trial call over memorandum.

2) The person intending to speak Maori or use New Zealand Sign Language is responsible for serving a copy of the notice filed under subclause (1)(a) on every party in the proceedings.

3) Despite subclause (2), where the person intending to speak Maori or use New Zealand Sign Language is a witness, the party calling the witness is responsible for serving the notice.

4) The notice must—

(a) state the hearing or hearings at which the person intends to speak Maori or use New Zealand Sign Language; and

(b) be served not later than 10 working days before the hearing at which the person intends to speak Maori or use New Zealand Sign Language.

5) Failure to serve or give notice in accordance with this rule does not prevent a person from speaking Maori or using New Zealand Sign Language in a proceeding, but the proceeding may be adjourned for the purpose of arranging for a competent interpreter to be present.

Section 1.10

Translation of documents into Maori

1) A party or person on whom a document is served may apply to the court for a translation of the document into Maori.

2) An application under subclause (1) must be made not later than 10 working days after the document to which it relates is served on the applicant.

3) The court or a Registrar may grant the application if satisfied that the party or person is unable to read the document, but could read it if it were translated into Maori.

4) Unless the court orders otherwise, every subsequent document in relation to the proceeding that must be served on that party or person will be translated into Maori after it is filed in court.

5) The court may at any time order that the translation of any document into Maori be served on any party or person whether or not an application has been made under subclause (1).

6) Any translation to which this rule applies—

(a) must be certified correct by a person holding a certificate of competency endorsed under section 18 of the Maori Language Act 1987; and

(b) must be served by a Registrar on the applicant.

Règlement sur la procédure pénale (2012)

Article 1.9

S'exprimer en maori ou utiliser la langue des signes néo-zélandaise

1) Quiconque a le droit de s'exprimer en maori en vertu de l'article 4.1 de la Loi sur la langue maorie de 1987 ou d'utiliser la langue des signes néo-zélandaise en vertu de l'article 7.1 de la Loi sur la langue des signes néo-zélandaise de 2006, et qui a l'intention de le faire dans une procédure, conformément à la loi, peut: 

(a) soit déposer un préavis en vertu du présent règlement de son intention de s'exprimer en maori ou d'utiliser la langue des signes néo-zélandaise; ou

(b) soit d'inclure le préavis son intention de s'exprimer en maori ou d'utiliser la langue des signes néo-zélandaise en ce qui concerne l'aménagement de l'agenda ou le procès annoncé à l'agenda.

2) Quiconque a l'intention de s'exprimer en maori ou d'utiliser la langue des signes néo-zélandaise est tenu de remettre une copie du préavis déposé officiellement à toutes les parties à la procédure, conformément au paragraphe 1-a.

3) Nonobstant le paragraphe 2, lorsque quiconque, qui a l'intention de s'exprimer en maori ou d'utiliser la langue des signes néo-zélandaise, est un témoin, la partie appelant le témoin est responsable de l'émission du préavis.

4) Le préavis doit:

(a) indiquer l'audience ou les audiences au cours desquelles une personne a l'intention de s'exprimer en  maori ou d'utiliser la langue des signes néo-zélandaise; et

(b) être remis au plus tard dix jours ouvrables avant l'audience au cours de laquelle une personne a l'intention de s'exprimer en  maori ou d'utiliser la langue des signes néo-zélandaise.

5) L'omission de recevoir ou de donner un préavis en conformité avec le présent règlement ne doit pas empêche quiconque de  s'exprimer en  maori ou d'utiliser la langue des signes néo-zélandaise lors d'une procédure, mais celle-ci peut être suspendue dans le but de quérir un interprète compétent et présent au tribunal.

Article 1.10

Traduction des documents en maori

1) Une partie ou un individu à qui un document est remis peut demander au tribunal de lui rendre une traduction du document en maori.

2) Toute demande en vertu du paragraphe 1 doit être faite au plus tard dix jours ouvrables après le document auquel il se rapporte est remis à l'intéressé.

3) Le tribunal ou le greffier peut accueillir la demande s'il est convaincu que la partie ou l'individu est incapable de lire le document, mais pourrait le lire s'il était traduit en maori.

4) Sauf ordonnance contraire du tribunal, tout document ultérieur par rapport à la procédure, qui doit être remis à cette partie ou à cet individu, doit être traduit en maori après son dépôt devant le tribunal.

5) Le tribunal peut ordonner à tout moment que la traduction d'un document en maori soit remise à toute partie ou à tout individu , que le demande ait été faite ou non en vertu du paragraphe 1.

6) Toute traduction à laquelle le présent règlement s'applique:

(a) doit être certifiée conforme par une personne détenant un certificat de compétence approuvé en vertu de l'article 18 de la Loi sur la langue maorie de 1987;

(b) doit être remise par un greffier au requérant.



 
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