0.6 La persistance du racisme
Le racisme entre Blancs et Noirs demeure toujours d'actualité aux États-Unis, qui ne se sont pas encore remis de leur passé esclavagiste, lequel ressurgit lors de chaque crise identitaire. En juin 2015, un jeune homme blanc a tué neuf Noirs à Charleston dans une église à Charleston où leurs ancêtres avaient résisté à l’esclavage. Lorsqu'on compare le sort des Afro-Américains aujourd’hui avec celui de leurs ancêtres, le portrait n’est guère plus encourageant. De fait, il existe plus d’Afro-Américains en prison que d’esclaves en 1850. Dans les États du Sud, la peine de mort, qui vise le plus souvent des gens pauvres issus de minorités, est un héritage de l’esclavage et de la ségrégation. Le contexte de cette tragédie de Charleston est celle d’un pays profondément inégalitaire qui, tout en étant incapable d’amorcer une véritable réflexion sur la culture des armes à feu, peine à se débarrasser de ses démons racistes. Les États-Unis sont un pays où un homme noir est tué par la police toutes les 28 heures. C'est un pays où les bavures policières se succèdent les unes aux autres, toujours commises contre des Noirs non armés. C'est aussi un pays où subsistent quelque 800 mouvements extrémistes haineux, dont 115 «suprémacistes» et 72 affiliés au Ku Klux Klan. Finalement, c'est un pays où la majorité des victimes de crimes haineux répertoriés par le FBI sont des Noirs, coupables d’être noirs.
Bref, l
Ces «criminel» qu'on ne veut pas voir
Dans l’atrium de la Trump Tower, le futur président avait déclaré: «Les États-Unis sont devenus un dépotoir pour les problèmes de tout le monde.» Il dénonçait l’immigration en provenance non seulement du Mexique, mais également du Proche-Orient. L’agence Reuters a révélé que le département de la Sécurité intérieure entendait réorganiser et renommer un programme de lutte contre les idéologies violentes «de manière à cibler exclusivement l’extrémisme islamiste». Ainsi, sont dorénavant exclus de cette initiative de «lutte contre l’extrémisme» des militants suprémacistes blancs et d’autres groupes d’extrême-droite, responsables comme le groupe État islamique d’attentats aux États-Unis. Le gouvernement américain sous l'administration Trump veut maintenant cesser tout effort pour prévenir le terrorisme des militants d’extrême-droite.
C'est un secret de polichinelle qu'il existe aussi aux États-Unis des extrémistes non islamistes endoctrinés par l’idéologie de la haine. Or, les recherches du groupe de recherche du New America révèlent que, après les attentats du 11 Septembre, les militants violents d’extrême-droite ont tué plus de personnes sur le sol américain que les djihadistes, et ce, jusqu’à l’attentat d’Orlando, qui a fait 49 morts en juin 2016. Ces militants veulent déclencher une «guerre raciale» afin d'éliminer le péril islamiste. De toute évidence, il y a des crimes que Donald Trump ne semble pas vouloir voir. On peut penser que son administration sera frappée de la même cécité.
Le mythe du «rêve américain»
En réalité, même si le mythe du rêve américain demeure très fort, la mobilité sociale y apparaît de plus en plus faible. À mesure que les inégalités sociales augmentent, la mobilité économique diminue. Or, cette mobilité économique qui fait que, d'une génération à une autre, les revenus augmentent ne se transforme pas dans la réalité statistique aux États-Unis. Par exemple, un père pauvre risque fort bien d'avoir des descendants tout aussi pauvres, même s'il travaille très fort pour s'en sortir. C'est ce que révèle une étude effectuée en 2007 par l'organisme Pew Charitable Trusts, et confirmée par le Center for American Progress dans le rapport Understanding Mobility in America.
- La discrimination raciale dans la mobilité sociale
Le rapport compare, entre autres, les expériences de mobilité des enfants blancs et des enfants noirs, qui sont nés entre 1942 et 1972, et les revenus des familles. Une fois devenus adultes, 32 % des Blancs n'avaient pas atteint le revenu de leurs parents, contre 63 % pour les enfants noirs. Autrement dit, le taux de mobilité ascendante pour les Afro-Américains et les Noirs demeure très bas par comparaison aux Blancs, ce qui diminue considérablement la réelle valeur du «rêve américain» :
While few would deny that it is possible to start poor and end rich, the evidence suggests that this feat is more difficult to accomplish in the United States than in other high-income nations. This claim is based on cross-country comparisons of the intergenerational elasticity of earnings, a statistic that measures the percentage difference in expected child earnings that is associated with a one percent difference in parental earnings. Higher elasticities mean less mobility: they imply that parental income matters more, or that the children of the poor are more likely to remain poor. | [Bien que peu de gens nieraient qu'il soit possible de commencer pauvres et de devenir riches, les faits prouvent que cet exploit est plus difficile à réaliser aux États-Unis que dans d'autres pays à revenu élevé. Cette hypothèse est fondée sur des comparaisons entre des pays dont l'élasticité intergénérationnelle des gains, sur des statistiques qui mesurent la différence de pourcentage dans la rémunération escomptée des enfants par rapport à une différence de 1 % des bénéfices des parents. Une élasticité plus élevée signifie moins de mobilité : cela implique que le revenu des parents est plus important ou que les enfants des pauvres sont plus susceptibles de demeurer pauvres.] |
D'autres pays font beaucoup mieux que les
États-Unis à ce chapitre, notamment au Danemark, en Norvège, en
Finlande ou au Canada, quatre pays qui se classent loin devant
les États-Unis au palmarès de la mobilité sociale
intergénérationnelle.
By international standards, the United States has an unusually low level of intergenerational mobility: our parents’ income is highly predictive of our incomes as adults. Intergenerational mobility in the United States is lower than in France, Germany, Sweden, Canada, Finland, Norway and Denmark. Among high-income countries for which comparable estimates are available, only the United Kingdom had a lower rate of mobility than the United States. (In "Summary") | [Selon les normes internationales, les États-Unis ont un niveau exceptionnellement bas de mobilité intergénérationnelle : les revenus de nos parents sont très révélateurs de nos revenus, une fois adultes. La mobilité intergénérationnelle des États-Unis est inférieure à celle de la France, de l'Allemagne, de la Suède, du Canada, de la Finlande, de la Norvège et du Danemark. Parmi les pays à revenu élevé pour lesquels des estimations comparables sont disponibles, seul le Royaume-Uni avait un taux inférieur à la mobilité de celle des États-Unis. (Dans le «Sommaire»] |
Bref, la mobilité intergénérationnelle aux États-Unis est plus basse qu'en France, en Allemagne, en Suède, au Canada, en Finlande, en Norvège et au Danemark. Le «rêve américain» n'est plus ce qu'il était, mais le mythe risque de demeurer tout aussi tenace pendant longtemps.
Dans les grandes villes américaines, tous les indicateurs économiques montrent que les habitants s’appauvrissent. C'est pourquoi beaucoup de villes se sont senties obligées de mettre en place des programmes d’aide sociale qui, bien souvent, ont contribué à alourdir les finances des municipalités. Or, depuis l’arrivée à la Maison-Blanche de Ronald Reagan en janvier 1981, les contributions sociales fédérales ont considérablement diminué au profit de l'armement. Le budget fédéral consacré à l'enseignement bilingue a particulièrement été réduit avec le résultat que ce type de programme est tombé en disgrâce par la suite, tandis que les communautés hispaniques ont vu leur pourvoir politique se réduire considérablement.
- Le tiers monde américain
Le président Bill Clinton a bien tenté d'augmenter l'aide fédérale, mais devant les refus du Congrès, il a fini par céder. L’accession de George W. Bush à la présidence n’a rien changé et la récession est venue aggraver les choses, avec pour résultat un cercle vicieux se traduisant par l’apparition de ghettos de la misère, surtout chez les Noirs et les Hispaniques. Dans ces ghettos, le crime et la drogue apparaissent souvent comme les seules solutions possibles pour sortir de la misère. Dans les quartiers noirs, il n'est pas rare de voir des jeunes mourir à 20 ans d’une balle d’Uzi ou de Kalachnikov. Citons un extrait d'un article de L'Humanité qui résume assez bien la situation des minorités aux États-Unis:
Ce n’est pas
un hasard si les Afro-Américains figurent en tête du
bilan des victimes de la révolte de Los Angeles,
immédiatement suivis par les Latinos. En mars 1992, le
taux national de chômage atteignait 38 % pour les Noirs
de moins de vingt ans contre 15% pour les Blancs de la
même classe d’âge. La pauvreté s’est aggravée dans les
grandes villes où 35 % des Noirs vivent en dessous de ce
seuil. Et on compte également dans ces métropoles 15% de
Blancs pauvres. La mortalité infantile frappe très
inégalement aux États-Unis avec un taux (pour mille
naissances) de 17,7 au niveau national chez les Noirs,
contre 8,2 chez les Blancs. À Los Angeles, ce taux passe
à 21,4 chez les Noirs contre 8,2 pour les Blancs. Près
de 30 % des cas de SIDA recensés aux États-Unis touchent
des Noirs, et 52 % des femmes américaines séropositives
sont noires. Vingt-quatre pour cent des 22,4 millions d’Américano-Hispaniques vivent en dessous du seuil de la pauvreté. À Los Angeles la situation est encore plus catastrophique, car ils forment la communauté de loin la plus nombreuse de la ville, mais aussi l’une des plus pauvres, avec 1,5 million de personnes, soit 40 % de la population totale la mégalopole californienne. Depuis 1980, le nombre de «Latinos» a augmenté de 60 % à Los Angeles, la plupart du temps chassés de leur pays par les guerres et la misère, selon le Mexican American Legal Defense Fund (MALDEF), une des principales organisations d’Hispaniques aux États-Unis. En Californie, le pourcentage de pauvres est plus élevé chez les Hispaniques que dans la communauté noire, 28,1 % contre 24,7 %, indiquent les chiffres officiels de l’État. La longue
histoire d’exclusion et de racisme s’exerce toutefois
autant à l’encontre des Hispaniques que des Noirs. Pour
Mme Andrade, conseillère régionale du MALDEF, le verdict
de Simi Valley a servi de «catalyseur» à un sentiment de
«frustration» des deux communautés. «Cela a brisé leur
foi dans le système. Quand ils ont perdu cette
confiance, ils ont perdu le sens de l’ordre public et
ils ont pris ce qu’ils avaient envie de prendre, ils
sont allés se saisir du système, même si c’était dans
leur propre communauté», explique-t-elle. Source: «Ghettos urbains» dans L'Humanité, Paris, 4 mai 1992 |
Or, cet article date de 1992, alors que la situation s'est nettement détériorée depuis. De là à penser que beaucoup de Latinos sont pauvres parce qu'ils parlent espagnol ou sont bilingues, il n'y a qu'un pas vite franchi par les WASP. Pourtant, les Noirs, qui ne parlent tous que l'anglais, sont encore plus pauvres! Pour les gens de couleur comme les Hispaniques et les Noirs, le taux de mortalité infantile est deux fois supérieur à celui de la population blanche. En 2016, un Américain sur sept vivait sous le seuil de la pauvreté. Il existe dans ce pays une concentration de plus en plus grande de la richesse entre un nombre restreint de mains. C'est le standard de vie des États-Unis qui est menacé, car 46,7 millions d'Américains vivent sous le seuil de la pauvreté, c'est plus que la population du Canda au grand complet. Ce sont 26% de Noirs, 24% de Latinos, 12% d'Asiatiques et 12% de Blancs. Or, jamais aucun gouvernement américain, même pas sous les démocrates, n'a réussi à s'attaquer à un système économique fondé sur la primauté des intérêts privés avant les besoins fondamentaux des citoyens.
En même temps, les États-Unis se sont inquiétés du sort réservé à la minorité kurde en Irak, mais n'ont pu résoudre le problème des minorités amérindiennes chez eux; ils ont pu engager 500 000 soldats dans une guerre contre la drogue à l'étranger, sans trouver le moyen de venir en aide aux millions de drogués américains; ils ont pu provoquer de terribles conditions sanitaires dans des pays bombardés par leurs avions, alors que, jusqu'en 2010, plus de 50 millions de leurs concitoyens ne pouvaient recevoir de soins médicaux. Jusqu'ici, tous les présidents américains qui ont tenté de réformer le système de santé s'y sont cassé les dents. En 1993-1994, Mme Hillary Clinton avait piloté une vaste réforme, et elle avait échoué, ce qui avait entraîné la chute des démocrates à la Chambre des représentants. En 2009, ces mêmes démocrates faisaient pression sur Barack Obama pour qu'il corrige les injustices qui perdurent depuis trop longtemps. Il a réussi de justesse, avec une réforme «à la baisse» qu'on a appelé Obamacare (officiellement Affordable Care Act : Loi sur les soins abordables). C'est encore trop! Le jour même de son investiture comme président des États-Unis (le 20 janvier 2017), Donald Trump a signé son premier décret afin de réduire la portée de la loi sur l’assurance-maladie, une loi qu'il a promis d’abroger durant sa campagne. Pour les républicains, l'Obamacare constitue à leurs yeux une dérive coûteuse et socialisante «à l'européenne». La santé n'est pas un droit! Donald Trump va proposer «une assurance géniale, dans une forme très simplifiée, moins chère et bien meilleure», sans jamais avoir donné un seul petit détail sur cette prétendue amélioration. Dans les cercles des républicains s'occupant des questions de santé, les membres ont vite conclu que le nouveau programme de Trump est encore le pur fruit de son imagination.
- Un pays inégalitaire
Sous l'administration d'Obama, les riches ont continué comme auparavant à être de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres. Selon le «coefficient de Gini», qui est reconnu mondialement pour mesurer les inégalités des revenus dans un pays, l'égalité se situerait entre 0 et 1, le coefficient zéro signifiant l’égalité parfaite (tous auraient le même revenu) et le coefficient 1 correspondrait à l’inégalité totale (une seule personne détiendrait l’ensemble des revenus). Dans les principaux pays industrialisés, ce coefficient varie de 0,25 à 0,58 :
Pays les plus égalitaires | Coefficient | Pays les plus inégalitaires | Coefficient |
Islande |
0,244 |
Chili | 0,501 |
Slovénie |
0,246 |
États-Unis | 0,380 |
Norvège | 0,249 | Israël | 0,376 |
Danemark | 0,252 | Portugal | 0,344 |
République tchèque | 0,256 | Royaume-Uni | 0,341 |
Finlande | 0,260 | Espagne | 0,338 |
Slovaquie | 0,261 | Grèce | 0,337 |
Belgique | 0,262 | Japon | 0,336 |
Autriche | 0,267 | Australie | 0,334 |
Suède | 0,269 | ||
Luxembourg | 0,270 | ||
Pays-Bas | 0,288 |
Selon l'OCDE de 2010, les pays les plus égalitaires ont un coefficient de l'ordre de 0,2 (Islande, Slovénie, Norvège, etc.). Les pays les plus inégalitaires au monde ont un coefficient de 0,6 (Brésil, Guatemala, Honduras, etc.), mais pour un pays industrialisé, un coefficient de l'ordre de 0,3 est suffisant pour exprimer beaucoup d'inégalités (États-Unis, Israël, Portugal, etc.). Les États-Unis, dont le coefficient atteint 0,38, en fait le deuxième pays le plus inégalitaire parmi les pays industrialisés. Cette inégalité aux États-Unis profitent traditionnellement aux Blancs riches, les WASP.
Après impôts, parmi une vingtaine de pays riches, bien devant Israël et le Royaume-Uni, les États-Unis demeurent le pays le plus inégalitaire en matière de revenus, selon le Centre d'étude des inégalités de la City University of New York. Par exemple, les 3 % des plus riches américains concentrent 30,5 % du revenu total en 2013, contre 27,7 % en 2010, tandis que la part des 90 % les moins riches, elle, a reculé. Par ailleurs, cette catégorie des 3 % des plus riches détient 54,4 % de la richesse globale (revenu plus patrimoine) contre 44,8% en 1989. A l'autre bout de l'échelle, les 90 % les moins riches ont vu leur part tomber à 24,7 % contre 33,2 % en 1989.
Or,
Bien que les États-Unis soient le pays le plus riche du monde — avec 5 % de la population mondiale, ils consomment 30 % des produits —, ils ont fabriqué une société où les écarts entre les classes sociales sont demeurés importants et constants.
- La xénophobie
- Dieu protège l'Amérique!
La rhétorique actuelle américaine, qui tourne autour de l'«empire du mal», de l'«axe du mal» ou de toute autre manifestation diabolique, peut faire sourire ou hurler d'indignation par son ineptie évidente. En voici un témoignage de la droite chrétienne américaine, par exemple l'organisme "Wake Up America", qui croit que le déclin moral du pays est la conséquence directe du «rejet de Dieu» (2001):
There is a storm
raging across America. Alcoholism, drug abuse, teen
pregnancy, abortion, homosexuality, school violence, child
abuse, pornography, rape, robbery and murder pervade our
nation. America is drowning in wickedness and immorality. By
all measures, this storm threatens to erode the moral and
political foundations of America. As God and His principles continue to be systematically and incrementally removed from America, our nation and individuals will continue to experience even greater moral decay. |
[Une tempête
fait rage dans toute l'Amérique. Alcoolisme, abus de drogue,
grossesses adolescentes, avortement, homosexualité,
violences scolaires, enfants maltraités, pornographie, viol,
vol et meurtre ont envahi notre nation. L'Amérique se noie
dans le mal et l'immoralité. Tout indique que cette tempête
menace d'éroder les fondements moraux et politiques de
l'Amérique. Comme Dieu et ses principes continuent d'être systématiquement et progressivement supprimés de l'Amérique, notre nation et les individus continueront l'expérience d'une plus grande décrépitude morale.] |
Cette idéologie doit être néanmoins être prise au sérieux, car elle exprime une sorte d'obsession américaine du mal qui viendrait apparemment de l'extérieur, mais qui provient en fait de l'intérieur même des États-Unis. Cette menace du mal s'affiche partout, que ce soit dans l'intolérance face au multilinguisme, l'analphabétisme et l'illettrisme, les injustices sociales entre les gens de couleur et les Blancs, le retour de l'obsession raciale enracinée depuis des générations, l'application de plus en plus fréquente de la peine de mort, la montée d'une ploutocratie irresponsable, l'omniprésence de l'obésité et la vie à crédit pour la société de surconsommation, sans oublier les armes en vente libre et la quasi-absence de sécurité sociale.
- Le repli sur soi
Pour financer ses réductions d'impôt, le président George W. Bush avait réduit le budget d'entretien des digues de la Nouvelle-Orléans; pour faire la guerre en Irak, il a eu besoin des soldats de la Louisiane, qui n'ont pu ensuite protéger la population des inondations; pour faire plaisir à l'industrie automobile, le même président avait subventionné l'achat des véhicules utilitaires sport, qui sont aussi gourmands que polluants. Pendant ce temps, l'économie des États-Unis a continué de dépendre entièrement du pétrole étranger, notamment du monde arabe, du Venezuela, du Nigeria, donc des pays particulièrement instables, considérés par les Américains eux-mêmes comme dangereux, voire anti-américains!
Il demeure néanmoins difficile à expliquer à des enfants que ceux qui ont voté pour un «raciste misogyne« ne sont pas nécessairement eux-mêmes des racistes misogynes. Il paraît tout aussi mal aisé d'expliquer aux enfants que les Américains ont préféré élire un président qui souhaite construire un mur à la frontière du Mexique, empêcher les femmes de disposer de leur propre corps et interdire la présence de musulmans sur son territoire. Il faut expliquer les méandres de la haine, du nationalisme ethnique, du Ku Klux Klan, des actes de violence commis contre les musulmans, les Noirs, les Latinos, etc. Le président des Philippines (Rodrigo Duterte, qui fait assassiner sans procès les drogués et les petits trafiquants), s’est réjoui de l’élection de Donald Trump. À Moscou, les députés de la Douma ont applaudi à la victoire du candidat républicain. En Hongrie, le premier ministre d’extrême droite, Viktor Orban, jubilait, de même que Marine Le Pen en France.
Ces «criminel» qu'on ne veut pas voir
Dans l’atrium de la Trump Tower, le futur président avait déclaré: «Les États-Unis sont devenus un dépotoir pour les problèmes de tout le monde.» Il dénonçait l’immigration en provenance non seulement du Mexique, mais également du Proche-Orient. L’agence Reuters a révélé que le département de la Sécurité intérieure entendait réorganiser et renommer un programme de lutte contre les idéologies violentes «de manière à cibler exclusivement l’extrémisme islamiste». Ainsi, sont dorénavant exclus de cette initiative de «lutte contre l’extrémisme» des militants suprémacistes blancs et d’autres groupes d’extrême-droite, responsables comme le groupe État islamique d’attentats aux États-Unis. Le gouvernement américain sous l'administration Trump veut maintenant cesser tout effort pour prévenir le terrorisme des militants d’extrême-droite.
C'est un secret de polichinelle qu'il existe aussi aux États-Unis des extrémistes non islamistes endoctrinés par l’idéologie de la haine. Or, les recherches du groupe de recherche du New America révèlent que, après les attentats du 11 Septembre, les militants violents d’extrême-droite ont tué plus de personnes sur le sol américain que les djihadistes, et ce, jusqu’à l’attentat d’Orlando, qui a fait 49 morts en juin 2016. Ces militants veulent déclencher une «guerre raciale» afin d'éliminer le péril islamiste. De toute évidence, il y a des crimes que Donald Trump ne semble pas vouloir voir. On peut penser que son administration sera frappée de la même cécité.
Nous sommes dans l'ère inaugurée par Donald Trump. Ce qui était franchement condamnable hier ne l'est plus nécessairement aujourd'hui. On sait maintenant qu'il est possible de se faire élire en mentant et en insultant ses adversaires à répétition sans que les électeurs nous en tiennent rigueur. On réalise que la donne a changé, mais on n'a pas encore très bien compris les nouvelles règles du jeu. Tout ce qu'on sait, c'est que la joute politique ressemble de plus en plus à une téléréalité. Et qu'à ce jeu-là, des gars comme O'Leary et Trump sont champions.
Pew Hispanic Center/Kaiser Family Fundation, The 2004 National Survey of Latinos : Politics and Civic Participation, juillet 2004. Sondage réalisé par téléphone du 21 avril au 9 juin 2004.
http://www.cairn.info/revue-herodote-2004-4-page-31.html
C'est une boutade, mais de tout temps Pourtant, le Québec n'est pas dangereux pour les Américains, mais le Mexique, oui. Pour le moment, les Mexicains constitueraient le plus grand danger pour l'identité américaine en raison de leur nombre, de leur proximité, de leur concentration régionale, de leur fertilité et de leur réticence non pas tant à apprendre l'anglais que de perdre éventuellement leur espagnol. Dans un pays encore contrôlé par les WASP, le caractère latin et sudiste des Américano-Mexicains fait craindre le pire! Pourtant, dans un pays comme les États-Unis où s'affirme une diversité ethnique à un degré très élevé, il n'existe à peu près pas d'affrontements inter-ethniques, comme on en voit dans d'autres pays.
XXXX
BILINGUISME, UN MAL?
La protection de la langue et de la religion des minorités
au Canada continue de servir son objectif initial - celui de garantir aux
citoyens issus des minorités que la majorité respectera leur identité. Les
droits linguistiques reconnus aux membres des minorités leur servent de
rempart contre la crainte d’être marginalisés, leur permettent de jouer
pleinement leur rôle de citoyens à part égale, confortés par l’assurance de
ne pas être exclus en raison de leur identité linguistique. Les avantages de
l’inclusion l’emportent largement sur les coûts économiques des services
bilingues. Rappelons ce que dit le juge en chef Dickson à cet égard au nom
de la Cour Suprême du Canada en 1990 : « toute garantie générale de droits
linguistiques [. . .] est indissociable d’une préoccupation à l’égard de la
culture véhiculée par la langue en question. Une langue est plus qu’un
simple moyen de communication; elle fait partie intégrante de l’identité et
de la culture du peuple qui la parle. C’est le moyen par lequel les
individus se comprennent eux-mêmes et comprennent le milieu dans lequel ils
vivent ». Placer les intérêts linguistiques sous la protection de l’État
constitue donc un moyen pour la société d’exprimer son engagement en faveur
de l’intégrité des cultures et du respect de la dignité des individus.
En somme, la protection constitutionnelle des deux langues officielles au
Canada souligne le rôle essentiel de la langue dans la conception que chacun
se fait de son identité. Elle souligne en même temps le caractère
primordial, pour notre société, de l’intégrité des cultures et du respect de
la dignité de chaque personne qui s’exprime à travers des caractéristiques
culturelles aussi riches que diversifiées.
Les fondements du Canada sur une morale de respect et de tolérance ont
fourni aux citoyens de deux cultures distinctes l’espace nécessaire pour
résoudre leurs différences politiques, linguistiques et religieuses dans un
climat d’adaptation mutuelle.
Voici un extrait d'un article de Mauro E. Mujica (président de US English) intitulé «Are we creating an American Quebec?». Cet article est paru dans le Human Events du 11 juillet 2003:
Are we creating an American Quebec? We need only look to Canada to see the problems a multilingual society can bring. America’s northern neighbor faces a severe crisis over the issue of language. In 1995, the predominately French-speaking province of Quebec came within a few thousand votes of seceding from Canada. The secessionist Parti Quebecois ruled the province until this year. The national government must continually cater to Quebec to preserve order and maintain a cohesive government. This has spurred secessionist movements in English speaking Western Canada on the grounds that the Canadian government favors French speakers. It is clear that many French-speaking Canadians do not feel any attachment to Canada or to their English-speaking countrymen. During the 1998 Nagano Olympics, Francophone Quebec athletes telephoned their members of the National Assembly to complain that all of the Canadian flag waving in Canada's athletes' residence was damaging their spirit and therefore hurting their ability to compete. Skier Jean-Luc Brassard complained that his poor performance was due to having to see the flag paraded up and down his hallway every time Canada won a medal. He also said that he regretted being the flag-bearer for Canada during the opening ceremonies. Battles over language rage across the globe . However, since Canada is so similar, it offers the most instructive warning for the United States. While the policy of official multilingualism has led to disunity, resentment and near secession, it is also very costly. Canada's dual-language requirement costs approximately $4 billion each year. Canada has one-tenth the population of the United States and spent that amount accommodating only two languages. A similar language policy would cost the United States much more than $4 billion a year as we have a greater population and many more languages to accommodate. Unless the United States changes course, we are clearly on the road to a Canadian style system of linguistic enclaves, wasteful government expenses, language battles that fuel ethnic resentments and, in the long run, serious ethnic and linguistic separatist movements. What is at stake here is the unity of our nation. Creating an America- style Quebec in the Southwest and other "linguistic islands" in other parts of the United States will be a disaster far exceeding that of the Canadian problem. We now have over eight percent of the population that cannot speak English proficiently. What happens when that number turns to 25% that cannot speak English at all? Declaring English to be the official language of the United States government would bring back the incentive to learn English. A bill in Congress would make this a reality. The "English Language Unity Act," H.R. 997, was introduced earlier this year. The bill already has 74 co-sponsors and is starting to make some waves on the talk radio circuit. If it passes, we can start to rebuild the American assimilation process and lessen the amount of linguistic separation in the United States. If it fails, we might have lost the last best chance for a sensible and cohesive language policy in this country. If that happens we can say "hasta la vista" to the United States and "Adelante" to Canadian style discord over the issues of language and ethnicity. |
Allons-nous créer un Québec
américain?
[traduction] Nous
devons seulement observer le Canada pour voir les problèmes que peut
apporter une société multilingue. Notre voisin de l'Amérique
du Nord fait face à une sévère crise sur la question linguistique. En 1995, la
province majoritairement francophone du Québec est venue à près de 1000
votes de se séparer du Canada. Le sécessionniste
Parti québécois a
gouverné la province jusqu'à cette année. Le gouvernement fédéral doit
continuellement plaire au Québec pour préserver l'ordre et maintenir un
gouvernement unificateur. Cette situation a stimulé des mouvements
sécessionnistes chez les anglophones de l'ouest du Canada en raison du
fait que le gouvernement canadien favorise les francophones. |
http://www.pewglobal.org/2017/02/01/language-the-cornerstone-of-national-identity/
Aux États-Unis, beaucoup disent que parler anglais est important pour être
'vraiment américain'
http://www.independent.co.uk/news/world/americas/us-elections/donald-trump-uses-language-typical-of-children-under-11-a6936256.html
Les Européens voient le langage comme une forte exigence d'identité nationale
L'Union européenne compte 24 langues officielles et un certain nombre
d'autres langues régionales et minoritaires parmi ses 28 États membres.
La majorité des 10 pays européens interrogés disent qu'il est très important
de pouvoir parler en langue locale, allant de 84% des Néerlandais à 59% des
Italiens.
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C'est pourquoi les républicains ont employé des propos haineux non seulement à l'endroit du président Obama, mais aussi à l'intention des libéraux, des immigrants, des musulmans, des minorités et de l'Union européenne, ainsi que des valeurs que celle-ci représente. Le 6 novembre 2012, Barack Obama a été réélu comme président des États-Unis. Sa victoire reposait sur l'appui de 95 % des Afro-Américains (les Noirs), ainsi que par 71 % des Latinos, 60 % des jeunes de moins de 40 ans et 65 % des femmes. Les forces qui montent et qui, ensembles, constitueront d'ici quelques années la majorité de la population américaines — les jeunes, les hispanophones, les Asiatiques et les Noirs — ont voté massivement pour Obama. Le second mandat d'Obama ne pouvait être que décevant (ce qui était normal), mais les démocrates, eux, croyaient avoir l'avenir devant eux. Ils se sont lourdement trompés!
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New Yorker, le 30 janvier 2017
PHILIP ROTH E-MAILS ON TRUMP
Pour de nombreux
chercheurs, comme Frank D. Bean, démographe à l'Université du Texas, la
principale raison de la situation critique des Latinos est l'éducation ou
l'absence de celui-ci. Même certains Américains d'origine mexicaine dont les
familles vivent ici depuis au moins trois générations ont moins scolarisées que
leurs parents. Latinos ne cessent de diminuer derrière les non-Latinos dans les
taux de fréquentation des collèges. (En 1994, seulement 9 pour cent des
Hispaniques de plus de vingt-quatre ans avaient un diplôme universitaire, alors
que 24 pour cent des non hispaniques avait degrés. Fâcheusement, Latinos
faisaient mieux en 1975, lorsque 5 pour cent avaient des diplômes universitaires
comparativement à 11,6 pour cent des non-Latinos ).
ACT TANK LE 21 NOVEMBRE 2016
Les agressions anti-musulmanes atteignent les niveaux de 9/11-ère, les données
du FBI montrent
Il y a eu 91 agressions aggravées ou simples motivées par des préjugés
anti-musulmans en 2015, à peine deux des 93 signalées en 2001.
FACT TANK 22 JUILLET 2016
Les musulmans et l'islam: les principales découvertes aux États-Unis et dans le
monde
Les musulmans sont le groupe religieux qui connaît la croissance la plus rapide
au monde. Voici quelques questions et réponses sur leurs opinions publiques et
leur démographie.
FACT TANK 6 JANVIER 2016
Une nouvelle estimation de la population musulmane des États-Unis
Pew Research Center estime qu'il y avait environ 3,3 millions de musulmans de
tous âges vivant aux États-Unis en 2015. Cela signifie que les musulmans
représentent environ 1% de la population totale des États-Unis.
Le fossé politique sur les opinions envers les musulmans et l'islam
Un sondage mené par le Pew Research Center en 2014 montre que les personnes qui
identifient comme républicains ou dire qu'ils se penchent vers le Parti
républicain ont plus de vues négatives sur les musulmans que leurs homologues
démocratiques.
Étude: Les
candidats musulmans peuvent faire face à la discrimination dans les Etats
républicains
Les candidats à l'emploi qui ont affiché leur identité musulmane sur Facebook
ont reçu moins d'entrevues que ceux dont les postes suggéraient qu'ils étaient
chrétiens. Le contraste était particulièrement notable dans les Etats
républicains.
Après Boston, peu de changements dans les vues de l'islam et de la violence
Le public est divisé sur la question de savoir si l'islam est plus susceptible
que d'autres religions d'encourager la violence parmi ses croyants, mais il
existe des différences partisanes, démographiques et religieuses considérables
en ce qui concerne l'islam et la violence.
XXX
La construction de la nation américaine s’est d’ailleurs effectuée dans une grande tolérance linguistique puisque les textes, aux premières heures de la République fédérale, étaient traduits en allemand et en français.
XXXXX
Practically every historical American figure was by today’s standards an unregenerate white supremacist. Until just a few years ago virtually all Americans believed that race was a profoundly important aspect of individual and national identity. They believed that people of different races differed in temperament and ability, and that whites built societies that were superior to those built by non-whites. They were repelled by miscegenation—which they called “amalgamation”—because it would dilute the unique characteristics of whites. They took it for granted that America must be peopled with Europeans, and that American civilization could not continue without whites. Many saw the presence of non-whites in the United States as a terrible burden. Among the founders, Thomas Jefferson wrote at greatest length about race. He thought blacks were mentally inferior to whites, and though he thought slavery was a great injustice he did not want free blacks in American society: “When freed, [the Negro] is to be removed beyond the reach of mixture.” Jefferson was, therefore, one of the first and most influential advocates of “colonization,” or sending blacks back to Africa. He also believed in the destiny of whites as a racially conscious people. In 1786 he wrote, “Our Confederacy [the United States] must be viewed as the nest from which all America, North and South, is to be peopled.” In 1801 he looked forward to the day “when our rapid multiplication will expand itself . . . over the whole northern, if not the southern continent, with a people speaking the same language, governed in similar forms, and by similar laws; nor can we contemplate with satisfaction either blot or mixture on that surface.” The empire was to be homogeneous. Jefferson thought of the United States as only the latest outpost in the ever-expanding march of the Anglo-Saxon, the Saxon branch of which had originated in the Cimbric Chersonesus of Denmark and Schleswig-Holstein. He was thinking of the Saxons when he proposed a 1784 ordinance to create new states in the Mississippi valley, suggesting the name Cherronesus for the area between lakes Huron and Michigan. Its shape reminded him of Denmark. The race was not to forget its origins. James Madison, like Jefferson, believed the only solution to the race problem was to free the slaves and send them away. He proposed that the federal government sell off public land to raise the huge sums necessary to buy the entire black population and ship it overseas. He favored a Constitutional amendment to establish a colonization society to be run by the President. After his two terms in office, Madison served as president of the American Colonization Society, to which he devoted much time and energy. The following prominent Americans were not merely members but officers of the society: Andrew Jackson, Henry Clay, Daniel Webster, Stephen Douglas, William Seward, Francis Scott Key, Gen. Winfield Scott, and two Chief Justices of the Supreme Court, John Marshall and Roger Taney. As for James Monroe, the capital of Liberia is named Monrovia in gratitude for his help in returning blacks to Africa.
Abraham Lincoln considered blacks to be—in his words—”a troublesome
presence” in the United States. During the Lincoln-Douglas debates
he said: “. . .I am not nor ever have been in favor of making voters or jurors of negroes, nor of qualifying them to hold office, nor to intermarry with white people; and I will say in addition to this that there is a physical difference between the white and black races which I believe will for ever forbid the two races living together on terms of social and political equality. And inasmuch as they cannot so live, while they do remain together there must be a position of superior and inferior, and I as much as any other man am in favor of having the superior position assigned to the white race.” He, too, favored colonization and even in the midst of a desperate war with the Confederacy found time to study the problem and to appoint Rev. James Mitchell as Commissioner of Emigration. Free blacks were going to have to be dealt with, and it was best to plan ahead and find a place to which they could be sent. Before Lincoln’s time, no President had ever invited a group of blacks to the White House to discuss public policy. On August 14th, 1862, Lincoln did so—to ask blacks to leave the country. “There is an unwillingness on the part of our people, harsh as it may be, for you free colored people to remain with us,” he explained. He then urged them and their race to go to a colonization site in Central America that his Commissioner of Emigration had investigated. Later that year, in a message to Congress, he even argued for the forcibleremoval of free blacks. His successor, Andrew Johnson, did not feel differently: “This is a country for white men, and by God, as long as I am President, it shall be a government for white men. . . .” Like Jefferson, he thought whites had a clear mandate: “This whole vast continent is destined to fall under the control of the Anglo-Saxon race—the governing and self-governing race.” Before he became President, James Garfield wrote, “[I have] a strong feeling of repugnance when I think of the negro being made our political equal and I would be glad if they could be colonized, sent to heaven, or got rid of in any decent way. . . .” What of 20th century Presidents? Theodore Roosevelt thought blacks were “a perfectly stupid race,” and blamed Southerners for bringing them to America. In 1901 he wrote: “I have not been able to think out any solution to the terrible problem offered by the presence of the Negro on this continent . . . he is here and can neither be killed nor driven away. . . .” As for Indians, he once said, “I don’t go so far as to think that the only good Indians are the dead Indians, but I believe nine out of ten are, and I shouldn’t inquire too closely into the health of the tenth.” William Howard Taft told a group of black college students, “Your race is adapted to be a race of farmers, first, last and for all times.” Woodrow Wilson was a confirmed segregationist, and as president of Princeton prevented blacks from enrolling. He enforced segregation in government offices and was supported in this by Charles Eliot, president of Harvard, who argued that “civilized white men” could not be expected to work with “barbarous black men.” During the Presidential campaign of 1912, Wilson took a strong position in favor of excluding Asians: “I stand for the national policy of exclusion. . . . We cannot make a homogeneous population of a people who do not blend with the Caucasian race. . . . Oriental coolieism will give us another race problem to solve and surely we have had our lesson.” Warren Harding’s views were little different: “Men of both races may well stand uncompromisingly against every suggestion of social equality. This is not a question of social equality, but a question of recognizing a fundamental, eternal, inescapable difference. Racial amalgamation there cannot be.” Henry Cabot Lodge took the view that “there is a limit to the capacity of any race for assimilating and elevating an inferior race, and when you begin to pour in unlimited numbers of people of alien or lower races of less social efficiency and less moral force, you are running the most frightful risk that any people can run.” In 1921, as Vice President-elect, Calvin Coolidge wrote in Good Housekeeping about the basis for sound immigration policy: “There are racial considerations too grave to be brushed aside for any sentimental reasons. Biological laws tell us that certain divergent people will not mix or blend. . . . Quality of mind and body suggests that observance of ethnic law is as great a necessity to a nation as immigration law.”
Congressman William N. Vaile of Colorado was a prominent supporter
of the 1924 immigration legislation that set policy until the
revolution of the 1960s. He explained his opposition to non-white
immigration this way: “Nordics need not be vain about their own qualifications. It well behooves them to be humble. What we do claim is that the northern European, and particularly Anglo Saxons made this country. Oh yes, the others helped. But that is the full statement of the case. They came to this country because it was already made as an Anglo-Saxon commonwealth. They added to it, they often enriched it, but they did not make it, and they have not yet greatly changed it. We are determined that they shall not. It is a good country. It suits us. And what we assert is that we are not going to surrender it to somebody else or allow other people, no matter what their merits, to make it something different. If there is any changing to be done, we will do it ourselves.” Harry Truman is remembered for having integrated the armed services by executive order. Yet, in his private correspondence he was as separatist as Jefferson: “I am strongly of the opinion Negroes ought to be in Africa, yellow men in Asia and white men in Europe and America.” In a letter to his daughter he described waiters at the White House as “an army of coons.” As recent a President as Dwight Eisenhower argued that although it might be necessary to grant blacks certain political rights, this did not mean social equality “or that a Negro should court my daughter.” It is only with John Kennedy that we find a President whose public pronouncements on race begin to be acceptable by contemporary standards. Politicians usually express careful, non-controversial views, and their sentiments were reflected by men of letters as well. Ralph Waldo Emerson, for example, believed that “it is in the deep traits of race that the fortunes of nations are written.” Walt Whitman wrote: “Who believes that Whites and Blacks can ever amalgamate in America? Or who wishes it to happen? Nature has set an impassable seal against it. Besides, is not America for the Whites? And is it not better so?” Jack London was a well-known socialist, but he did not think socialism was universally applicable. It was, he wrote, “devised for the happiness of certain kindred races. It is devised so as to give more strength to these certain kindred favored races so that they may survive and inherit the earth to the extinction of the lesser, weaker races.” Mark Twain, in an essay that no longer appears in popular anthologies, once described the American Indian as “a fit candidate for extermination.” There is essentially no limit to the “racist” quotations one could unearth from prominent Americans of the past, but views that are considered unacceptable by today’s standards were so widespread that virtually anyone who said anything about race reflected those views. Needless to say, this embarrasses today’s guardians of orthodoxy. Most historians ignore or gloss over the racial views of prominent figures, and most people today have no idea Lincoln or Roosevelt were such outspoken “white supremacists.” Some people deliberately distort the views of great Americans. For example, inscribed on the marble interior of the Jefferson Memorial are the words: “Nothing is more certainly written in the book of fate than that these people [the Negroes] shall be free.” Jefferson did not stop there, but went on to say, “nor is it less certain that the two races equally free, cannot live under the same government”—which rather changes the effect.
Another approach to Jefferson is to bring out all the
facts and then try to repudiate him. Conor Cruise O’Brien did this
in a 1996 cover story for Atlantic
Monthly. After
describing Jefferson’s views, he writes: “It follows that there can be no room for a cult of Thomas Jefferson in the civil religion of an effectively multiracial America—that is, an America in which nonwhite Americans have a significant and increasing say. Once the facts are known, Jefferson is of necessity abhorrent to people who would not be in America at all if he could have had his way.” Richard Grenier agrees, likening Jefferson to Nazi Gestapo chief Heinrich Himmler, and calling for the demolition of the Jefferson Memorial “stone by stone.” It is all very well to wax indignant over Jefferson’s views 170 years after his death, but if we start purging American history of “racists” who will be left? If we demonize Jefferson we have to repudiate everything that happened in America until the 1960s—which is precisely what the revolution in racial thinking logically requires. After all, until 1964, any employer could refuse to hire non-whites and merchants could refuse to do business with whomever they pleased. Until 1965, immigration laws were designed to keep the country white. In 1967, when the Supreme Court ruled them unconstitutional, 20 states still had anti-miscegenation laws on the books. State legislatures were unwilling to repeal laws that reflected the customs and ideals of generations of Americans.
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Pratiquement toutes les figures historiques américaines étaient, selon les normes actuelles, une suprématiste blanche non régénérée. Jusqu'à il y a quelques années, pratiquement tous les Américains croyaient que la race était un aspect profondément important de l'identité individuelle et nationale. Ils croyaient que les gens de différentes races différaient dans le tempérament et la capacité, et que les blancs ont construit des sociétés qui étaient supérieures à celles construites par les non-blancs. Ils étaient repoussés par le métissage - qu'ils appelaient «amalgamation» - parce qu'ils diluaient les caractéristiques uniques des Blancs. Ils ont pris pour acquis que l'Amérique doit être peuplée avec les Européens, et que la civilisation américaine ne pourrait pas continuer sans les blancs. Beaucoup ont vu la présence de non-blancs aux États-Unis comme un fardeau terrible. Parmi les fondateurs, Thomas Jefferson écrivit le plus longuement sur la race. Il pensait que les Noirs étaient mentalement inférieurs aux Blancs, et bien qu'il pensât que l'esclavage était une grande injustice, il ne voulait pas des Noirs libres dans la société américaine: «Quand il sera libéré, le Noir doit être enlevé hors de la portée du mélange. Par conséquent, l'un des premiers et les plus influents défenseurs de la «colonisation», ou renvoyer des Noirs en Afrique. Il croyait aussi au destin des Blancs comme un peuple racialement conscient. En 1786, il écrivit: «Notre Confédération [les États-Unis] doit être considérée comme le nid dont toute l'Amérique, le Nord et le Sud doivent être peuplés». En 1801, il attendait avec impatience le jour «où notre multiplication rapide s'élargira . . . Sur tout le nord, sinon le continent du sud, avec un peuple parlant la même langue, gouverné sous des formes semblables et par des lois semblables; Et nous ne pouvons contempler avec satisfaction ni la souillure ni le mélange sur cette surface. »L'empire devait être homogène. Jefferson considérait les États-Unis comme le dernier avant-poste de la marche sans cesse croissante de la branche anglo-saxonne, dont la branche saxonne avait pris naissance dans le Chersones du Cimbric du Danemark et du Schleswig-Holstein. Il pensait aux Saxons quand il proposa une ordonnance de 1784 pour créer de nouveaux états dans la vallée du Mississippi, suggérant le nom Cherronesus pour la région entre les lacs Huron et Michigan. Sa forme le rappelait au Danemark. La course ne devait pas oublier ses origines. James Madison, comme Jefferson, croyait que la seule solution au problème de course était de libérer les esclaves et de les renvoyer. Il a proposé que le gouvernement fédéral vendent des terres publiques pour augmenter les énormes sommes nécessaires pour acheter toute la population noire et l'expédier à l'étranger. Il est favorable à un amendement constitutionnel visant à établir une société de colonisation dirigée par le président. Après ses deux mandats, Madison fut président de la American Colonization Society, à laquelle il consacra beaucoup de temps et d'énergie. Les principaux éminents américains n'étaient pas seulement des membres mais des officiers de la société: Andrew Jackson, Henry Clay, Daniel Webster, Stephen Douglas, William Seward, Francis Scott Key, le général Winfield Scott et deux juges en chef de la Cour suprême, John Marshall et Roger Taney. Quant à James Monroe, la capitale du Libéria est nommé Monrovia en reconnaissance pour son aide dans le retour des Noirs à l'Afrique.
Abraham Lincoln considérait les Noirs comme étant -
dans ses mots - «une présence gênante» aux États-Unis. Au
cours des débats de Lincoln-Douglas, il a dit: ". . Je ne suis pas, ni jamais, en faveur d'électeurs ou de jurés de nègres, ni de les qualifier, ni de marier avec les blancs; Et je dirai en plus qu'il y a une différence physique entre les races blanches et noires qui, je crois, interdiront à jamais les deux races vivant ensemble sur des bases d'égalité sociale et politique. Et puisqu'ils ne peuvent pas vivre ainsi, pendant qu'ils restent ensemble, il doit y avoir une position de supérieur et inférieur, et moi autant que n'importe quel autre homme suis en faveur d'avoir la position supérieure assignée à la race blanche. Lui aussi favorisa la colonisation, et même au milieu d'une guerre désespérée avec la Confédération, il trouva le temps d'étudier le problème et de nommer le révérend James Mitchell comme commissaire de l'émigration. Les Noirs libres allaient devoir être traités, et il était préférable de planifier à l'avance et de trouver un endroit où ils pourraient être envoyés. Avant le temps de Lincoln, aucun président n'avait jamais invité un groupe de Noirs à la Maison Blanche pour discuter des politiques publiques. Le 14 août 1862, Lincoln le fit - pour demander aux noirs de quitter le pays. «Il y a une réticence de la part de notre peuple, si dure soit-il, pour vous des gens de couleur libres de rester avec nous», a-t-il expliqué. Il leur a alors exhorté, ainsi qu'à leur race, à se rendre sur un site de colonisation en Amérique centrale que son commissaire à l'émigration avait enquêté. Plus tard cette année, dans un message au Congrès, il a même plaidé pour la suppression forcée des Noirs libres. Son successeur, Andrew Johnson, ne se sentait pas différemment: «C'est un pays pour les hommes blancs, et par Dieu, tant que je suis président, ce sera un gouvernement pour les hommes blancs. . . »Comme Jefferson, il pensait que les Blancs avaient un mandat clair:« Tout ce vaste continent est destiné à tomber sous le contrôle de la race anglo-saxonne, la race gouvernante et autonome ». Avant de devenir président, James Garfield écrivait: «J'ai un fort sentiment de répugnance quand je pense que le nègre est devenu notre égal politique et je serais heureux si elles pouvaient être colonisées, envoyées au ciel ou se débarrasser de Tout moyen décent. . . . " Qu'en est-il des présidents du XXe siècle? Théodore Roosevelt pensait que les Noirs étaient «une race parfaitement stupide» et blâmait les Sudistes de les amener en Amérique. En 1901 il écrivait: «Je n'ai pu trouver aucune solution au terrible problème qu'offre la présence du nègre sur ce continent. . . Il est ici et ne peut ni être tué ni chassé. . . »Quant aux Indiens, il a dit un jour:« Je ne vais pas jusqu'à penser que les seuls bons Indiens sont les Indiens morts, mais je crois que neuf sur dix sont, et je ne devrais pas m'informer trop Santé du dixième. " William Howard Taft a dit à un groupe d'étudiants noirs: «Votre race est adaptée pour être une race d'agriculteurs, première, dernière et pour tous les temps. Woodrow Wilson était un ségrégationiste confirmé, et en tant que président de Princeton a empêché les Noirs de s'inscrire. Il a imposé la ségrégation dans les bureaux du gouvernement et a été soutenu dans cette par Charles Eliot, président de Harvard, qui a soutenu que «les hommes blancs civilisés» ne pouvait pas s'attendre à travailler avec des «hommes noirs barbares.» Pendant la campagne présidentielle de 1912, Forte position en faveur de l'exclusion des Asiatiques: «Je défends la politique nationale d'exclusion. . . . Nous ne pouvons pas faire une population homogène d'un peuple qui ne se mêlent pas avec la race blanche. . . . Le coolieisme oriental nous donnera un autre problème de race à résoudre et certainement nous avons eu notre leçon. " Les vues de Warren Harding n'étaient guère différentes: «Les hommes des deux races peuvent bien soutenir sans compromis toutes les suggestions d'égalité sociale. Ce n'est pas une question d'égalité sociale, mais une question de reconnaissance d'une différence fondamentale, éternelle, inéluctable. Il n'y a pas de fusion raciale. Henry Cabot Lodge a estimé qu'il y a une limite à la capacité d'une race à assimiler et à élever une race inférieure, et quand vous commencez à verser un nombre illimité de personnes de races étrangères ou inférieures d'une efficacité sociale moindre et moins de force morale , Vous courez le risque le plus effroyable que n'importe qui puisse courir. En 1921, en tant que vice-président élu, Calvin Coolidge écrivait dans Good Housekeepingsur la base d'une politique d'immigration saine: «Il ya des considérations raciales trop graves pour être écartées pour des raisons sentimentales. Les lois biologiques nous disent que certaines personnes divergentes ne se mélangeront pas. . . . La qualité de l'esprit et du corps suggère que l'observance du droit ethnique est une nécessité aussi grande pour une nation que la loi sur l'immigration.
Le député William N. Vaile, du Colorado, était un
éminent partisan de la législation sur l'immigration de 1924 qui
définissait la politique jusqu'à la révolution des années 1960. Il
a expliqué ainsi son opposition à l'immigration non blanche: "Les Nordiques ne doivent pas être vains sur leurs propres qualifications. Il est bon qu'ils soient humbles. Ce que nous prétendons c'est que les Européens du Nord, et particulièrement les Anglo-Saxons, ont fait ce pays. Oh oui, les autres ont aidé. Mais c'est là l'exposé complet de l'affaire. Ils sont venus dans ce pays parce qu'il était déjà fait comme une république anglo-saxonne. Ils y ont ajouté, ils l'ont souvent enrichi, mais ils ne l'ont pas fait, et ils n'ont pas encore grandement changé. Nous sommes déterminés à ne pas le faire. C'est un bon pays. Cela nous convient. Et ce que nous affirmons, c'est que nous n'allons pas le céder à quelqu'un d'autre ou permettre à d'autres, quels que soient leurs mérites, de faire quelque chose de différent. S'il y a un changement à faire, nous le ferons nous-mêmes. " Harry Truman est rappelé pour avoir intégré les forces armées par ordre exécutif. Pourtant, dans sa correspondance privée, il était aussi séparatiste que Jefferson: «Je suis fortement d'avis que les Noirs devraient être en Afrique, les hommes jaunes en Asie et les Blancs en Europe et en Amérique.» Dans une lettre à sa fille, La Maison Blanche comme «une armée de coons». Un président comme Dwight Eisenhower a récemment soutenu que, bien qu'il puisse être nécessaire d'accorder aux Noirs certains droits politiques, cela ne signifiait pas l'égalité sociale «ou qu'un nègre devrait courtiser ma fille». C'est seulement avec John Kennedy que nous trouvons un président dont Les déclarations publiques sur la race commencent à être acceptables par les normes contemporaines. Les politiciens expriment habituellement des points de vue soigneux et non controversés, et leurs sentiments sont également reflétés par les hommes de lettres. Ralph Waldo Emerson, par exemple, a cru que «c'est dans les traits profonds de la race que les fortunes des nations sont écrites». Walt Whitman a écrit: «Qui croit que les Blancs et les Noirs peuvent jamais fusionner en Amérique? Ou qui le souhaite? La nature a mis un sceau infranchissable contre elle. D'ailleurs, l'Amérique n'est-elle pas pour les Blancs? Et n'est-ce pas mieux ainsi? "Jack London était un socialiste bien connu, mais il ne pensait pas que le socialisme était universellement applicable. C'était, écrit-il, «conçu pour le bonheur de certaines races apparentées. Elle est conçue pour donner plus de force à ces races apparentées favorisées afin qu'elles survivent et héritent de la terre à l'extinction des races moindres et plus faibles. »Mark Twain, dans un essai qui ne figure plus dans les anthologies populaires, une fois A qualifié l'Indien d'Amérique de «candidat apte à l'extermination». Il n'y a pratiquement pas de limite aux citations «racistes» que l'on pouvait dévoiler des Américains éminents du passé, mais les opinions jugées inacceptables par les normes actuelles étaient si répandues que pratiquement tous ceux qui disaient quelque chose sur la race reflétaient ces points de vue. Inutile de dire que cela embarrasse les gardiens d'aujourd'hui de l'orthodoxie. La plupart des historiens ignorent ou brouillent les vues raciales de figures proéminentes, et la plupart des gens aujourd'hui n'ont aucune idée Lincoln ou Roosevelt étaient tellement ouverts «supremacists blancs.» Certaines personnes déforment délibérément les vues des grands Américains. Par exemple, sur le marbre intérieur du Mémorial de Jefferson, on peut lire: «Rien n'est plus certainement écrit dans le livre du destin que ces personnes [les Noirs] seront libres.» Jefferson ne s'arrêta pas là, mais continua Dire, "il n'est pas moins certain que les deux races aussi libres, ne peuvent pas vivre sous le même gouvernement", ce qui change plutôt l'effet.
Une autre approche de Jefferson est de faire
ressortir tous les faits et ensuite essayer de le repudier. Conor
Cruise O'Brien a fait cela dans une histoire de couverture 1996
pourAtlantic
Monthly. Après
avoir décrit les points de vue de Jefferson, il écrit: "Il s'ensuit qu'il ne peut y avoir de place pour un culte de Thomas Jefferson dans la religion civile d'une Amérique effectivement multiraciale, c'est-à-dire une Amérique dans laquelle les Américains non-blancs ont une voix significative et croissante. Une fois que les faits sont connus, Jefferson est nécessairement odieux à des gens qui ne seraient pas en Amérique du tout s'il pourrait avoir eu son chemin. "Richard Grenier accepte, en comparant Jefferson au chef de la Gestapo nazi Heinrich Himmler, et appelant à la démolition de la Jefferson Memorial "pierre par pierre." Il est très bien de s'en indigner sur les opinions de Jefferson 170 ans après sa mort, mais si nous commençons à purger l'histoire américaine des «racistes» qui seront laissés? Si nous diabolisons Jefferson, nous devons repudier tout ce qui s'est passé en Amérique jusqu'aux années 1960 - ce qui est précisément ce que la révolution dans la pensée raciale nécessite logiquement. Après tout, jusqu'en 1964, tout employeur pourrait refuser d'embaucher des non-blancs et les commerçants pourraient refuser de faire des affaires avec qui ils veulent. Jusqu'en 1965, les lois sur l'immigration visaient à garder le pays blanc. En 1967, lorsque la Cour suprême les a jugés inconstitutionnels, 20 États avaient toujours des lois anti-miscimentation dans les livres. Les législatures étatiques ne voulaient pas abroger des lois qui reflétaient les coutumes et les idéaux des générations d'Américains.
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