République de Malte

Malte

Loi sur la langue maltaise

de 2003

(Maltese Language Act 2003)
Att dwar l-Ilsien Malti

La présente version française de la Loi sur la langue maltaise de 2003 est une traduction de l'anglais par Jacques Leclerc (Maltese Language Act 2003); ce texte n'a donc qu'une valeur informative. La loi a été adoptée en maltais et porte le titre officiel de Att Ta’ L-2003 Dwar L-ilsien Malti. Cette loi a été modifiée en 2017 par la Loi modifiant la Loi sur la langue maltaise.

CHAPTER 470

MALTESE LANGUAGE ACT

To establish the National Council for the Maltese Language in order to promote the National Language of Malta and to provide the necessary means to achieve this aim.

PART I

PRELIMINARY

Article 1

Short title

1) The short title of this Act is the Maltese Language Act, 2003.

Commencement.

2) This Act shall come into force on such date as the Minister responsible for education may by notice in the Gazette appoint, and different dates may be so appointed for different provisions and for different purposes of this Act.

Article 2

Interpretation.

In this Act, unless the context otherwise requires -

"L-Akkademja" means L-Akkademja tal-Malti previously known as l-G]aqda tal-Kittieba tal-Malti established on the 14th November 1920;

"Commission" means the technical commission established by article 7;

"Committee" or "Committees" means the technical committee or committees appointed under article 8;
"Council" means the National Council of the Maltese Language established by article 4;

"Executive Director" means the person appointed under article 12;

"financial year" means the period of twelve months closing on the 31st of December of each year:

Provided that the first financial year of the Council shall commence with the coming into force of this Act and terminate on the 31st day of December of the year immediately following;

"linguistic policy" means a body of guide-lines which influence the linguistic expression of a people;

"the Maltese Language" means the national language as prescribed by article 5 of the Malta Constitution;

"Minister" means the Minister responsible for education;

"organs of the Council" includes the Commission and the Committees;

"orthography" means the orthography of the Maltese Language as the standard system of writing in everyday use, established and updated by L-Akkademja tal-Malti and as expounded in the documents: Tag]rif fuq il-Kitba Maltija published by the G]aqda tal-Kittieba tal-Malti in 1924; |ieda mat-Tag]rif published by LAkkademja in its review Il-Malti in 1984; and A[[ornament tatTag]rif fuq il-Kitba Maltija published by L-Akkademja in its review Il-Malti in 1992, and as subject to the provision of article 5(2);

"prescribed" means prescribed by regulations made by the Minister under the provisions of this Act;

"public officer" has the same meaning as in article 124 of the Malta Constitution;

"University" means the University of Malta mentioned in article 28 of the Education Act.

Article 3

Principles and duties.

1)

(a) Maltese is the language of Malta and a fundamental element of the national identity of the Maltese people.

(b) The Maltese Language is an essential component of the national heritage, being constantly developed in the speech of the Maltese people, distinguishing the Maltese people from all other nations and giving the same people their best means of expression.

(c) The Maltese State recognises the Maltese Language as a strong expression of the nationality of the Maltese, and for that purpose acknowledges its unique importance, and protects it from deterioration and perdition.

(d) The Maltese State shall make provision in such manner that the study of the Maltese Language in its linguistic, literary and cultural manifestations shall always be given primary importance in both state and other schools from the very first years of education of all Maltese citizens.

(e) The Maltese State shall promote through all possible means the widest use of the Maltese Language in education, broadcasting and the media, at the law courts, and in political, administrative, economic, social and cultural life.

(f) The Maltese State shall lead in the creation of all possible opportunities for the development of the National Language and to assert its merited dignity.

(g) The Maltese State recognises, within the wider context of the Maltese diaspora, that the Maltese Language should remain known by and considered as a binding element of the Maltese people.

2) The provisions of this article shall not be enforceable in any court of law, but the principles therein contained are nevertheless fundamental to the safeguarding of the Maltese Language and it shall be the aim of the State to apply them and to comply therewith.

CHAPITRE 470

LOI SUR LA LANGUE MALTAISE

instaurant le Conseil national sur la langue maltaise afin de promouvoir la langue nationale de Malte et disposer les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif.

PARTIE I

PRÉLIMINAIRES

Article 1er

Titre court

1) Le titre bref de ce la présente loi est Loi sur la langue maltaise de 2003.

Début

2) La présente loi entre en vigueur au moment de la date où le ministre responsable de l'Éducation peut, par avis dans la Gazette, désigner les différentes dates pouvant être attribuées en fonction des diverses dispositions et des objectifs de la présente loi.

Article 2

Interprétation

Dans la présente loi, à moins que le contexte ne l'exige autrement:

«L-Akkademja» désigne L-Akkademja tal-Malti précédemment connue comme l-Għaqda tal-Kittieba tal-Malti établi le 14 novembre 1920;

«Commission» désigne la commission technique prévue à l'article 7;

«Comité» ou «Comités» désigne le comité technique ou les comités nommés à l'article 8;

«Conseil» désigne le Conseil national de la langue maltaise prévu à l'article 4;

«Directeur (administratif)» désigne la personne nommée selon l'article 12;

«Exercice financier» désigne la période de douze mois se terminant le 31 décembre de chaque année :

À condition que le premier exercice financier du Conseil commence avec l'entrée en vigueur de la présente loi et se termine le 31e jour de décembre de l'année suivante immédiate;

«Politique linguistique» désigne l'ensemble des directives qui influencent l'expression linguistique des citoyens;

«Langue maltaise» désigne la langue nationale tel qu'il est prescrit par l'article 5 de la Constitution de Malte;

«Ministre» désigne le ministre responsable de l'Éducation;

«Organes du Conseil» comprend la Commission et les Comités;

«Orthographe» désigne l'orthographe de la langue maltaise comme système standard d'écriture dans l'usage quotidien, tel qu'établie et mise à jour par L-Akkademja tal-Malti et tel qu'expliqué dans les documents : Tagħrif fuq il-Kitba Maltija publié par le Għaqda tal-Kittieba tal-Malti en 1924; Żieda mat-Tagħrif publié par L-Akkademia dans la revue Il-Malti en 1984; et Aġġornament tat-Tagħrif fuq il-Kitba Maltija publié par L-Akkademja dans la revue Il-Malti en 1992 et tel que soumis à la disposition de l'article 5 (2);

«Prescris» signifie ce qui est prescrit selon les règlements émis par le Ministre conformément aux dispositions de la présente loi;

«Fonctionnaire public» a la même signification que dans l'article 124 de la Constitution de Malte;

«Université» désigne l'Université de Malte visée à l'article 28 de la Loi sur l'éducation.

Article 3

Principes et obligations

1)

(a) Le maltais est la langue de Malte et un élément fondamental de l'identité nationale du peuple maltais.

(b) La langue maltaise est une composante essentielle du patrimoine national, étant constamment développée dans le discours des Maltais, ce qui les distingue de toutes les autres nations et donne à ceux-ci leur meilleur moyen d'expression.

(c) L'État maltais reconnaît la langue maltaise comme l'expression forte de la nationalité des Maltais et, à cette fin, reconnaît son importance unique et la protège de la dégradation et de la disparition.

(d) L'État maltais prend les dispositions pour qu'on accorde toujours à l'étude de la langue maltaise dans ses manifestations linguistiques, littéraires et culturelles l'importance première à la fois dans l'État et autres écoles des premières années d'enseignement chez tous les citoyens maltais.

(e) L'État maltais doit promouvoir par tous les moyens possibles l'usage le plus étendu large de la langue maltaise en éducation, à la radiodiffusion et dans les médias, les tribunaux et la vie politique, administrative, économique, sociale et culturelle.

(f) L'État maltais favorise la création dans toutes les occasions possibles pour développer la langue nationale et affirmer sa dignité méritée.

(g) L'État maltais reconnaît, dans le contexte plus large de la diaspora maltaise, que la langue maltaise doit leur rester connue et être considérée comme un élément obligatoire chez les citoyens maltais.

2) Les dispositions du présent article ne sont exécutoires dans aucune cour de justice, mais les principes qui y sont contenus restent néanmoins fondamentaux pour la protection de la langue maltaise et l'objectif de l'État est de les appliquer et de les respecter.

PART II

THE COUNCIL, ITS ORGANS
AND THEIR ADMINISTRATION

Article 4.

Establishment of the National Council of the Maltese Language.

1) There shall be a body, to be known as the National Establishment of Council of the Maltese Language, having the aim of adopting and the National Council of the Maltese Language, having the aim of adopting and promoting a suitable language policy and strategy and to verify their performance and observance in every sector of Maltese life, for the benefit and development of the national language and the identity of the Maltese people.

Composition of the Council.

2) The Council shall be made of eleven members as follows: Composition of the Council.

(a) a Chairman appointed by the Prime Minister and chosen from among persons who are established and qualified in the study of Maltese and who are recommended by L-Akkademja tal-Malti and by the Department of Maltese Studies at the University;

(b) two persons appointed by the Prime Minister from persons nominated by and from among the members of the Technical Commission:

Provided that until the Council appoints the Technical Commission, the Prime Minister may under this paragraph appoint two persons whom he considers to be suitable;

(c) three persons respectively representing and nominated by L-Akkademja, the Department of Maltese Studies at the University, and the Institute of Linguistics at the University;
(d) a representative of the Education Division coming from the National Curriculum Department and nominated by the Minister;

(e) a representative of the Malta Council for Culture and the Arts nominated by it;

(f) the Attorney General, or his representative which representative shall be an expert involved in legal drafting and translation;

(g) a representative elected in such manner as may be prescribed by and from among the members of the Committees of the Maltese Language Associations listed in the Schedule;

(h) a representative of the Institute of Maltese Journalists.

3) One of the other members of the Council referred to in subarticle 2) shall be appointed by the Prime Minister as Deputy Chairman of the Council to preside over the same Council whenever the Chairman is absent.

Legal personality and Council representation.

4) The Council shall be a body corporate having a distinct legal personality and capable, subject to the provisions of this Act, to enter into contracts, purchase and dispose of any kind of property for the purposes of its functions, to sue and to be sued, and to enter all operations as may be incidental or conducive to the exercise or the performance of its functions under this Act, including the lending of money or requests for credit.

5) The legal representation of the Council shall be vested jointly in the Chairman and in the Executive Director:

Provided that the Council may appoint any one or more of its members or officers or employees to act on behalf of the Council in judicial proceedings and on any act, contract, instrument or any document whatsoever.

6) Any document made or issued by the Council and signed by the Chairman, or issued by the Executive Director and signed by him, may be produced as evidence and shall, unless otherwise proven, be deemed to be an instrument made or issued by the Council or by the Executive Director.

Article 5.

Functions of the Council.

1) It shall be the function and the duty of the Council to Functions of the promote the Maltese Language both in Malta and in other countries Council. by engaging actively to foster recognition and respect for the principles mentioned in article 3.

2) The Council shall also update the orthography of the Maltese Language as necessary and, from time to time, establish the correct manner of writing words and phrases which enter the Maltese Language from other tongues.

3) In the execution of its functions and duties the Council shall -

(a) develop, motivate and enhance the recognition and expression of the Maltese Language;

(b) promote the dynamic development of such linguistic characteristics as identify the Maltese people;

(c) in consultation with the organs established by this Act, adopt a suitable linguistic policy backed by a strategic plan, and ensure that the same are put into practice and observed in all sectors of Maltese life;

(d) ensure that the language policy decided by the Commission is put into practice so as to ensure its effective and faithful implementation;

(e) evaluate and co-odinate the work done by associations and individuals, in the Maltese Language sector and to foster an atmosphere of co-operation through a consensual plan;

(f) draw the attention of all those who may contribute to the development of Maltese to work done in execution of the language policy and, where necessary, to advise the Minister to commission any necessary assignment;

(g) seek to obtain financial resources locally and overseas in order to be able to strengthen its activities, especially such resources as are already accessible to local and international organisations for research purposes, the promotion of spoken languages by small nations, and other projects relating to the exchange of experts and research programmes;

(h) co-operate with persons, bodies and organisations in various fields of life in order to increase and augment the recognition and appreciation of linguistic and cultural activities for the further advancement of the Maltese Language;

(i) establish a National Centre of the Maltese Language which, besides serving as the office of the Council, shall offer the necessary printed and audiovisual resources to members of Maltese Language associations, institutions and other interested persons;

(j) ensure full access to available statistical data and information for the use of the Council and its organs in the execution of their duties under this Act.

4) The Council shall establish and maintain regular and frequent contacts with local, national and international organisations which have functions similar to or complementary to those functions of the Council and establish exchanges of views and resources with them.

Article 6.

Powers of the Council

1) Subject to any power of the Prime Minister and the Council, Minister, any initiative taken under this Act shall be subject to the decision of the Council:

Provided that on any linguistic issue of a technicalscientific nature, particularly in the execution of its function under article 5(2), the Council shall act on the advice of the Commission:

Provided further that in the case of any disagreement with the Commission on any decision of a technical-scientific linguistic nature, the Council shall have the right not to accept the position adopted by the Commission but the Council shall not have the right to alter the same. The Council however shall in such case give its reasons to the Commission in writing within four weeks from the date of such decision.

2) Decisions of a technical-scientific linguistic nature referred to in the preceding subarticle shall come into force by virtue of a notice published by the Council in the Gazzette.

Article 7.

Technical Commission

1) The Council shall appoint a Technical Commission to Commission. be composed as follows:

(a) a chairman; and

(b) the Heads of the Technical Committees established under article 8.

2) The Executive Director shall be the non-voting Secretary of the Commission.

3) The Commission shall -

(a) observe, analyse and evaluate the position of the Maltese Language in the context of the language situation in Malta;

(b) draft the linguistic policy and recommend it to the Council;

(c) encourage maturation in the study of linguistic planning with suitable courses in higher education, and also through study grants to promising young people, visits by overseas planners and the setting up of a specialised library on the subject.

Article 8

Technical Committees

1) The Council shall appoint technical committees in committees. sectors of specialisation as may be necessary and shall define their terms of activity.

2) Each Committee shall be a consultative organ for the discussion of the linguistic policy to be adopted in specialised sectors, such as specific terminology, translations, the media, linguistic research, orthography, literature and the development of Maltese in information technology, and shall be composed of:

(a) a Head of Committee who shall be a person learned in such speciality, to be proposed from among qualified persons recommended by L-Akkademja tal-Malti and by the Department of Maltese at the University, with the choice of the person to be made by the Council;

(b) an expert to be proposed by the Commission on the advice of the Head of the relevant Committee;

(c) two members selected for their contribution in the particular sector of activities in relation to which the Committee is set up, to be proposed by the Commission on the advice of the Head of the Committee.

3) The Committee may co-opt other persons as observer members with the right to attend and participate in the discussion but who shall not have a right to vote.

Functions of the Committee.

4) Every Committee shall -

(a) observe the situation of the Maltese Language, discuss all necessary measures for its development, and draft the linguistic policy for its respective field;

(b) give its opinion to the Commission about issues connected with the respective field for which it was set up.

Article 9.

Common provisions to the Council and its Organs

1) The members of the Council and of its organs shall be appointed, nominated or elected for three years, so however that the members so appointed, nominated or elected shall be eligible to be appointed, nominated or elected again when their term of office expires.

2) No person shall be qualified to be a member of the Council or of any of its organs if -

(a) he is a Minister, Parliamentary Secretary or a member of the House of Representatives; or

(b) he is a Judge or Magistrate.

3) Without prejudice to the provisions of this article, the office of a member of the Council or of any of its organs shall become vacant -

(i) on the expiry of his term of office, or
(ii) if there are circumstances which, had such person not been a member of the Council, would have led to his disqualification from being appointed as such, or
(iii) if he resigns from the Council or from any one of its organs by addressing a letter to the competent authority which had appointed him under this Act, or
(iv) if he consistently shows a lack of interest in the activities and meetings of the Council or its organs.

4) If a member resigns or if the office of a member of the
Council is otherwise vacant or if a member cannot for any reason perform the functions of his office, the competent authority which had appointed him under this Act may appoint another person to substitute him as member on the Council or on such organ where his office became vacant.

5) A member of the Council having any direct or indirect interest in any contract made or proposed to be made by the Council, which is not an interest that disqualifies such member from still being a member, shall state the nature of his interest during the first sitting of the Council after he becomes aware of the relevant facts. Such statement shall then be registered in the Council minutes, and the member having an interest as here before mentioned shall withdraw from all sittings during which such contract is discussed. Such statement shall be relayed to the Minister without delay. When the interest of the member is such as to disqualify him from still being a member, he shall report the fact immediately to the Minister and hand in his resignation.

Article 10

Provisions relating to proceedings of the Council and of its Organs.

1) The Council or its organs shall meet as many times as may be required following a call by their respective chairman or by request of any other two of its members.

2) Half the number plus one of members who at the time constitute the Council or of its organs shall form a quorum.

3) The decisions of the Council and its organs shall be made by simple majority of the votes of members present and voting:

Provided that decisions of a technical-scientific linguistic nature shall only be taken by the Council by an absolute majority of its members, by the Commission by a two-thirds majority of its members, and by the Committee by a three-quarters majority of its members respectively.

4) The chairman of the Council, or of its organs, or in the absence of the Chairman of the Council the Deputy Chairman, or whosoever is appointed to act as chairman, shall have an original vote and in the case of an equality of votes, a casting vote.

5) Without prejudice to any other requirement of this Act, no decision of the Council shall be valid unless it is at least supported by three members of the Council.

6) The Council or any of its organs may from time to time invite any person to attend any one or more of its meetings in order to give expert advice about any matters which the Council may be discussing:

Provided that such person may only be invited for a limited number of sittings and only in relation to a particular issue and shall not have any right to vote.

7) Subject to the provisions of this Act and of any regulations which may be made under it, the Council and its organs shall regulate their own procedures.

8) Subject to the foregoing provisions in this article, no act or proceeding of the Council or of any of its organs shall be invalidated solely on account of the existence of any vacancy among its members.

9) Any act made by a person who acts bona fide as a member of the Council or of any of its organs shall be valid as if he were a member notwithstanding that it is subsequently discovered that there was a defect in his appointment or qualifications.

Article 11.

National Forum.

1) The Minister shall, once every three years, convene a National Forum. National Forum on the Maltese Language, inviting the participation of the Council, of its organs, of the University, L-Akkademja and all other Maltese Language associations, Government departments and Government entities, representatives of local councils, nongovernmental organisations, educational, cultural and artistic institutions, both public and private, as well as representatives of the audio-visual communications and print media, and also any other party which shows in writing to the Minister that it has an interest.

2) The Forum shall discuss the national policy on the Maltese Language as in force from time to time, and also the state of the Maltese Language generally, after hearing a report about the activities of the Council and its organs prepared by the Executive Director.

3) The Minister shall regulate the procedures of the Forum and appoint its Chairman.

4) The proceedings of the Forum shall be published and a copy shall be transmitted to the Minister.

5) The Minister shall give previous public notice of at least one month before convening the Forum.

Article 12

Administration of the Council affairs and of its organs.

1) Subject to the other provisions of this Act, the administration of the affairs of the Council and of its activities shall be the responsibility of the Council itself so however that, saving the foregoing provisions, the executive administration of the Council and of its organs, their administration and organisation and the administrative control of their officers and employees, shall be the responsibility of the Executive Director who shall also have such other powers which may from time to time be delegated to him by the Council.

2) The Executive Director shall be appointed by the Council with the concurrence of the Minister for a period of three years and such period may be extended for further periods of three years subject to a satisfactory performance of his functions:

Provided that the first Executive Director may be appointed by the Minister for a period of three years.

3) The Executive Director shall attend each meeting of the Council but he shall not have the right to vote:

Provided that the Council may, if it so deems fit, request the Executive Director not to attend any sitting or part of a meeting.

4) The Executive Director shall, subject to the general control and direction of the Council, be responsible for the performance of the functions of the Council in the exercise of his duties and, without prejudice to the generality of the foregoing, he shall -

(a) assume full responsibility for the administration and organisation and the administrative control of the officers and employees of the Council and its organs and, for such purpose, he shall assign to each officer or employee such duties as may be required;

(b) develop the required strategies and execute the plans of the Council;

(c) advise the Council and its organs on any matter which may be referred to him or about any other matter which he considers to be necessary or expedient;

(d) be responsible for the drafting of a plan of activity and for the preparation of the financial estimates, for the utilisation, receipt and expenditure of funds under the direction and with the approval of the Council and to keep a detailed record of every receipt and expenditure of funds. In the utilisation of funds and the keeping of records the Executive Director shall observe the Government financial regulations; and

(e) perform such other duties as the Council may assign to him from time to time.

Article 13.

Relations between the Minister and the Council.

1) The Minister may, from time to time, give the Council such directions in writing as he may consider necessary relative to the policy to be followed by the Council in the execution of its functions, insofar as such directives are not inconsistent with the provisions of this Act, and the Council shall, as soon as possible, give effect to such directives and conduct its business accordingly.

2) The Council shall supply the Minister with facilities to obtain information about the property and the activities of the Council and of its organs and also provide him with statements, accounts and all other information in that regard, and provide all facilities for the verification of any information supplied, in such manner and within such times as he may require.

PARTIE II

LE CONSEIL, SES ORGANISMES
ET LEUR ADMINISTRATION

Article 4

Établissement du Conseil national de la langue maltaise

1) Il est créé un organisme, connu sous le nom de Conseil national de la langue maltaise, avec comme objectif l'adoption et la promotion d'une politique linguistique appropriée et une stratégie pour vérifier son exécution et son respect dans chaque secteur de la vie maltaise, pour l'avantage et le développement de la langue nationale et l'identité des citoyens maltais.

Composition du Conseil

2) Le Conseil est composé de onze membres comme suit :

(a) Un président désigné par le premier ministre et choisi parmi les personnes qui sont reconnues et qualifiées dans l'étude du maltais et qui sont recommandées par L-Akkademja tal-Malti et par le Département d'études maltaises de l'Université;

(b) Deux personnes désignées par le premier ministre à partir d'une liste nommée par et parmi les membres de la Commission technique :

À condition que, avant que le Conseil ne nomme la Commission technique, le premier ministre puisse conformément au présent nommer deux personnes qu'il considère être appropriées;

(c) Trois personnes représentant respectivement L-Akkademia et nommées par elle, puis le Département d'études maltaises de l'Université et l'Institut de linguistique de l'Université;

(d) Un représentant de la Division de l'éducation venant du Département du programme national d'études et nommé par le Ministre;

(e) Un représentant du Conseil de Malte pour la culture et les arts nommés par celui-ci;

(f) Le procureur général ou son représentant en tant qu'expert impliqué dans l'élaboration juridique et la traduction;

(g) Un représentant élu de telle façon qu'il peut être prescrit par et parmi les membres des Comités des associations de la langue maltaises inscrites dans le premier programme (First Schedule) à la présente loi;

(h) Un représentant de l'Institut des journalistes maltais.

3) L'un des autres membres du Conseil mentionné dans le paragraphe 2) est nommé par le premier ministre comme vice-président du Conseil devant présider le même conseil chaque fois que le président s'absente.

Personnalité juridique et représentation du Conseil

4) Le Conseil est une personne morale ayant une personnalité juridique distincte et compétente, soumise aux dispositions de la présente loi, pour conclure des contrats, acheter et disposer de toute sorte de propriété correspondant à ses fonctions, poursuivre en justice ou être poursuivi en justice, et participer à toutes les opérations comme pouvant être fortuites ou contribuant à l'exercice ou à l'accomplissement de ses fonctions conformément à la présente loi, comprenant le prêt de sommes d'argent ou des demandes de crédit.

5) La représentation juridique du Conseil est assumée conjointement par le président et le directeur:

À la condition que le Conseil puisse désigner l'un ou plusieurs de ses membres, fonctionnaires ou employés, pour agir de la part du Conseil dans des poursuites judiciaires et pour tout acte, contrat, moyen ou pour tout document que ce soit.

6) Tout document rédigé ou diffusé par le Conseil et signé par le président ou publié par le Directeur et signé par celui-ci peut être produit comme preuve et, à moins qu'il n'en soit prouvé autrement, est considéré comme un document rédigé ou diffusé par le Conseil ou par le directeur.

Article 5

Fonctions du Conseil

1) La fonction et le devoir du Conseil est de promouvoir la langue maltaise à la fois à Malte et dans les autres pays en s'engageant activement à favoriser la reconnaissance et le respect des principes visés à l'article 3.

2) Le Conseil met aussi à jour l'orthographe de la langue maltaise si c'est nécessaire et, périodiquement, fixe l'écriture correcte des mots et expressions des autres langues entrant dans la langue maltaise.

3) Dans l'accomplissement de ses fonctions et devoirs, le Conseil :

(a) développe, motive et augmente la reconnaissance et l'expression de la langue maltaise;

(b) promeut le développement dynamique des caractéristiques linguistiques identifiant les citoyens maltais;

(c) en consultation avec les organismes prévus selon la présente loi, adopte une politique linguistique appropriée renforcée par un plan stratégique et assure que cette politique est mise en pratique et soit observée dans tous les secteurs de la vie maltaise;

(d) s'assure que la politique linguistique décidée par la Commission est mise en pratique afin d'assurer sa mise en oeuvre efficace et fidèle;

(e) évalue et coordonne le travail fait par les associations et les individus dans le domaine de la langue maltaise et favorise une atmosphère de coopération selon un programme consensuel;

(f) attire l'attention de tous ceux qui peuvent contribuer au développement du maltais afin de travailler à la réalisation de la politique linguistique et, lorsque c'est nécessaire, d'aviser le Ministre de le mandater pour toute tâche nécessaire.

(g) cherche à obtenir des ressources financières localement et à l'étranger pour être capable de renforcer ses activités, particulièrement les ressources déjà accessibles dans les organisations locales et internationales à des fins de recherche, à la promotion des langues parlées par de petites nations et d'autres projets touchant l'échange d'experts et programmes de recherches;

(h) coopère avec des personnes, des organismes et des organisations dans les divers domaines de la vie pour améliorer la reconnaissance et l'appréciation des activités linguistiques et culturelles pour le nouvel avancement de la langue maltaise;

(i) forme un Centre national de la langue maltaise qui, en plus de servir comme bureau du Conseil, offrira les ressources nécessaires, imprimées et audiovisuelles, aux membres des associations de la langue maltaise, ainsi qu'aux établissements et autres personnes intéressées;

(j) assure le plein accès aux données statistiques disponibles et aux informations pour l'usage du Conseil et de ses organismes dans l'accomplissement de leurs devoirs, conformément à la présente loi.

4) Le Conseil établit et entretient des contacts fréquents et réguliers avec les organisations locales, nationales et internationales, qui exercent des fonctions similaires ou complémentaires aux fonctions du Conseil et établissent entre elles des échanges d'opinions et des ressources.

Article 6

Pouvoirs du Conseil

1) Soumise à l'autorité du premier ministre et du Ministre, toute initiative prise selon la présente loi est laissée à la discrétion du Conseil :

À la condition que, sur toute question linguistique de nature technique et scientifique, en particulier dans l'accomplissement de sa fonction selon l'article 5 (2), le Conseil agisse sur le conseil de la Commission :

À la condition que, par ailleurs, en cas de désaccord avec la Commission sur toute décision de nature linguistique et technique, le Conseil ait le droit de ne pas accepter la position adoptée par la Commission, mais le Conseil n'a pas le droit de modifier cette position. Dans ce cas, le Conseil doit cependant donner par écrit ses raisons à la Commission dans un délai de quatre semaines à partir de la date d'une telle décision.

2) Les décisions de nature technique et linguistique mentionnées au paragraphe précédent entrent en vigueur en vertu d'un avis publié par le Conseil dans la Gazette.

Article 7

Commission technique

1) Le Conseil nomme une commission technique à la Commission qui sera composée comme suit:

(a) un président; et

(b) des chefs des Comités techniques prévus à l'article 8.

2) Le directeur est le secrétaire sans droit de vote de la Commission.

3) La Commission doit:

(a) observer, analyser et évaluer la situation de la langue maltaise dans le contexte linguistique de Malte;

(b) préparer la politique linguistique et la recommander au Conseil;

(c) encourager l'évolution dans l'étude de la planification linguistique avec des cours appropriés dans l'enseignement supérieur et aussi par des subventions d'études promises aux jeunes, des visites par les planificateurs étrangers et l'installation d'une bibliothèque spécialisée sur le sujet.

Article 8

Comités techniques

1) Le Conseil désigne des comités techniques dans les secteurs spécialisés quand c'est nécessaire et définit leurs champs d'activité.

2) Chaque comité constitue un organisme consultatif pour la discussion de la politique linguistique à être adopté dans les domaines spécialisés tels que la terminologie spécifique, la traduction, les médias, la recherche linguistique, l'orthographe, la littérature et le développement du maltais dans la technologie de l'information, et sera composé :

(a) d'un chef de comité, une personne compétente dans une spécialité, et proposée parmi des personnes qualifiées et recommandées par L-Akkademja tal-Malti et par le Département du maltais de l'Université, avec le choix de la personne choisie par le Conseil;

(b) d'un expert proposé par la Commission sur le conseil du chef du Comité approprié;

(c) de deux membres choisis pour leur contribution dans un domaine particulier d'activités sur lesquelles le Comité s'est fondé, à être proposés par la Commission sur le conseil du chef du Comité.

3) Le Comité peut choisir d'autres personnes comme membres observateur avec le droit de suivre et de participer à la discussion, mais sans droit de vote.

Fonctions du comité

4) Chaque comité doit :

(a) observer la situation de la langue maltaise, discuter de toutes les mesures nécessaires pour son développement ainsi que de l'élaboration de la politique linguistique dans son domaine respectif;

(b) donner son avis à la Commission sur les questions reliées au domaine respectif pour lequel il a été désigné.

Article 9

Dispositions communes au Conseil et ses organismes

1) Les membres du Conseil et de ses organismes sont choisis, désignés ou élus pour une durée de trois ans, bien que pourtant les membres ainsi choisis, nommés ou élus aient le droit d'être choisis, nommés ou élus de nouveau quand leur mandat du bureau expire.

2) Nul n'est qualifié pour être membre du Conseil ou de chacun de ses organismes:

(a) s'il est ministre, secrétaire parlementaire ou membre de la Chambre des députés; ou

(b) s'il est juge ou magistrat.

3) Sans préjudice aux dispositions du présent article, le bureau d'un membre du Conseil ou de chacun de ses organismes devient vacant:

(i) à l'expiration du mandat du bureau ou
(ii) s'il y a des circonstances qui, avant qu'une telle personne ne soit membre du Conseil, auraient entraîné sa disqualification d'être nommée en tant que tel, ou
(iii) s'il démissionne du Conseil ou de quelques-uns de ses organismes en adressant une lettre à l'autorité compétente qui l'avait nommé selon la présente loi, ou
(iv) s'il montre successivement un manque d'intérêt aux activités et aux réunions du Conseil ou de ses organismes.

4) Si un membre démissionne ou si le bureau d'un membre du
conseil est autrement vacant ou si un membre ne peut pas pour quelque raison remplir les fonctions de son bureau, l'autorité compétente qui l'avait nommé selon la présente loi peut nommer une autre personne pour le substituer comme membre au Conseil ou à un organisme où son bureau est devenu vacant.

5) Un membre du Conseil ayant un conflit d'intérêt direct ou indirect dans un contrat fait ou proposé par le Conseil, et pouvant disqualifier ce membre doit déclarer la nature de son intérêt lors de la première séance du Conseil afin que ce dernier soit informé des faits pertinents. Une telle déclaration est enregistrée dans le procès-verbal du Conseil, et le membre ayant un intérêt tel que mentionné précédemment doit se retirer de toutes les séances pendant lesquelles ledit contrat est discuté. Une telle déclaration sera transmise au Ministre sans délai. Quand l'intérêt d'un membre est tel qu'il peut être disqualifié comme membre, le fait sera rapporté immédiatement au Ministre qui lui demandera sa démission.

Article 10

Dispositions relatives à la procédure du Conseil et de ses organismes

1) Le Conseil ou ses organismes se réunit aussi souvent que peut l'exiger un appel de leur président respectif ou sur demande de deux de ses membres.

2) La moitié ou plus du nombre des membres qui constituent alors le Conseil ou l'un de ses organismes forme quorum.

3) Les décisions du Conseil et de ses organismes sont prises à la majorité simple des votes des membres présents au moment du vote :

À la condition que les décisions de nature technique et linguistique soient prises par le Conseil à la majorité absolue de ses membres, par la Commission par une majorité des deux tiers de ses membres et par le Comité par une majorité aux trois quarts de ses membres respectivement.

4) Le président du Conseil, ou de ses organismes, ou en l'absence du président du Conseil, le vice-président, ou quiconque est désigné pour agir à titre de président, dispose d'un vote original et, dans le cas d'une égalité des voix, d'un vote de refus.

5) Sans préjudice à une autre exigence de la présente loi, aucune décision du Conseil ne sera valable à moins qu'elle ne soit au moins soutenue par trois membres du Conseil.

6) Le Conseil ou chacun de ses organismes peut, de temps en temps, inviter toute personne à assister à l'une ou plusieurs de ses réunions afin de donner des conseils d'expert sur toute question que le Conseil peut discuter :

À la condition que cette personne puisse seulement être invitée pour un nombre limité de séances et seulement par rapport à une question particulière et n'a pas le droit de vote.

7) Dans le respect des dispositions de la présente loi et de tout règlement pouvant être prévu à cet effet, le Conseil et ses organismes règlent leurs propres procédures.

8) Dans le respect des dispositions précédentes du présent article, aucun acte ou manière d'agir du Conseil ou de chacun de ses organismes ne sera invalidé seulement en raison de l'existence d'un poste vacant parmi ses membres.

9) Tout acte accompli par une personne qui agit de bonne foi en tant que membre du Conseil ou de chacun de ses organismes est valide comme s'il était membre, même s'il a été découvert ultérieurement un problème dans sa nomination ou ses qualifications.

Article 11

Forum national

1) Le Ministre doit, une fois tous les trois ans, convoquer un Forum national. Le Forum national sur la langue maltaise implique la participation du Conseil et de ses organismes, de l'Université, de L-Akkademja et toutes les autres associations linguistiques maltaises, les ministères et entités du gouvernement, les représentants des conseils locaux, des organisations non gouvernementales, des établissements éducatifs, culturels et artistiques, publics et privés, aussi bien que les représentants des communications audiovisuelles et des médias écrits, et aussi toute autre partie qui manifeste par écrit au Ministre son un intérêt.

2) Le Forum doit discuter parfois avec vigueur de la politique nationale de la langue maltaise ainsi que de l'état général de la langue maltaise, après lecture d'un rapport préparé par le directeur au sujet des activités du Conseil et de ses organismes.

3) Le Ministre réglemente les procédures du Forum et nomme son président.

4) Le compte rendu du Forum doit être publié et une copie sera transmise au Ministre.

5) Le Ministre doit donner un avis public préalable au moins un mois avant la convocation du Forum.

Article 12

Administration des activités du Conseil et de ses organismes

1) Soumise aux autres dispositions de la présente loi, l'administration des affaires du Conseil et de ses activités relève de la responsabilité du Conseil lui-même lui-même, mais cependant, en préservant les dispositions précédentes, l'administration exécutive du Conseil et de ses organismes, leur administration et leur organisation interne, ainsi que le contrôle administratif de leurs fonctionnaires et employés relèvent de la responsabilité du directeur qui détient aussi d'autres pouvoirs qui peuvent parfois lui être délégués par le Conseil.

2) Le directeur général est désigné par le Conseil avec l'accord du Ministre pour une durée de trois ans et cette période peut être prolongée pour un nouveau mandat de trois ans, le tout sujet à une exécution satisfaisante de l'exercice de ses fonctions :

À la condition que le premier directeur puisse être nommé par le Ministre pour une durée de trois ans.

3) Le directeur général doit assister à chaque réunion du Conseil, mais il n'a pas le droit de vote :

À la condition que le Conseil, s'il le considère ainsi conforme, puisse demander au directeur de ne pas assister à toutes les réunions ou une partie d'une réunion.

4) Le directeur général doit, assujetti au contrôle et à la direction générale du Conseil, être responsable pour l'accomplissement des fonctions du Conseil dans l'exercice de ses devoirs et, sans préjudice à la généralité du précédent, il doit:

(a) assumer la pleine responsabilité de l'administration, de l'organisation et du contrôle administratif des fonctionnaires et les employés du Conseil et de ses organismes et, à cette fin, il assigne à chaque fonctionnaire ou employé les devoirs qui peuvent être exigés;

(b) élaborer les stratégies exigées et mettre en oeuvre les projets du Conseil;

(c) informer le Conseil et ses organismes de toute question qui peut être abordée ou d'une question qu'il considère nécessaire ou opportun;

(d) être responsable de l'élaboration d'un programme d'activités et de la préparation des évaluations financières, pour usage, réception et dépense de fonds sous la direction et avec l'approbation du Conseil, et tenir un registre détaillé de chaque reçu et dépense de fonds. Dans l'usage des fonds et la tenue des registres, le directeur respecte les règles financières du gouvernement; et

(e) remplir tout autre devoir tel que le Conseil peut parfois lui assigner.

Article 13

Relations entre le Ministre et le Conseil

1) Le Ministre peut donner parfois au Conseil certaines directives par écrit, comme il peut considérer nécessaire la politique devant être suivie par le Conseil dans la réalisation de sa tâche, dans la mesure où ces directives sont conséquentes avec les dispositions de la présente loi, et le Conseil doit, aussitôt que possible, mettre en pratique ces directives et conduire ses affaires en conséquence.

2) Le Conseil doit donner au Ministre des moyens pour obtenir de l'information sur les biens et les activités du Conseil et de ses organismes, et le fournir en rapports, en compte rendus et en toute autre information à cet égard ainsi que les moyens permettant la vérification de toute information, selon la façon et le délai exigés.

PART III

OFFICERS AND EMPLOYEES OF THE COUNCIL

Article 14.

Staff appointments.

Subject to the provisions of the Malta Constitution and of any other law applicable thereto, and without prejudice to the other provisions of this Act, the appointment of officers and other employees for the due and efficient performance of the functions of the Council shall be made by the Council. The terms and conditions of employment shall be established by the Council in concurrence with the Minister within the framework of the terms and conditions applicable to public service employees.

Article 15

Detailing of public officers for duty with the Council.

1) The Prime Minister may, at the request of the Council, from time to time order that a public officer be detailed to perform duties with the Council or its organs in such capacity and with effect from such date as may be specified in the order.

2) The period during which such order as aforementioned shall apply to any officer who is specified therein shall, insofar as such officer does not retire from the public service or otherwise ceases from remaining in office in a preceding date, or else because a different date is specified in the order, cease with the occurrence of any of the following events, namely if:

(a) such officer accepts an offer of transfer to the service of the Council and permanent employment therewith in terms of article 17; or

(b) the Prime Minister revokes an order made by him under this article relating to that officer.

3) When such order as previously mentioned is revoked by the Prime Minister with regard to any officer, the Prime Minister may by further order engage such officer to perform duties with the Council in such capacity and with effect from such date as may be specified in the further order, and the provisions of subarticle (2) shall, upon such occurrence, apply to the period during which such further order subsists with regard to such officer.

Article 16.

Status of public officers detailed to work with the Council.

1) When a public officer is detailed to work with the Council under any provision of article 15, such officer shall, during such period that the order has effect in his regard, be under the administrative authority and control of the Council but he shall, for all other intents and purposes, still be and be considered and treated as a public officer.

2) Without prejudice to the aforementioned generality, an officer who is detailed as herein previously mentioned -

(a) shall not, during such period during which he is so engaged -

(i) be precluded from applying for a transfer to any other Government department according to the terms and conditions of service applicable to his appointment with Government applicable on the date when he was so detailed work; or
(ii) be employed in such manner that his remuneration and conditions of service are less favourable than those applicable to his appointment with Government and which he is enjoying on the aforementioned date or which would otherwise be applicable to that appointment, during such period, had that officer not been so detailed with the Council; and

(b) shall have the right to have his service with the Council considered as a service with Government for the purposes of his pension, gratuity, or benefit under the Pensions Ordinance and the Widows and Orphans Pensions Act, and of any other right privilege to which he would have been detailed, and he shall be responsible for all that which he may be responsible for, had he not been detailed with the Council.

3) When an application is made as provided in subarticle (2)(a)(i), it shall be given the same consideration as if the applicant was not detailed for service with the Council.

4) The Council shall make such contributions to the Government as may from time to time be established as pension and gratuity which an officer who is detailed with the Council as aforementioned may earn during the period in which he is so detailed.

Article 17

Offer of permanent employment with the Council made to public officers detailed with the Council.

1)
The Council may, with the approval of the Prime Minister, offer to an officer, who is detailed with the Council under the provisions of article 15, permanent employment with the Council with such remuneration and under such terms and conditions being not less favourable than those which such officer enjoys on the date of such offer.

2) The terms and the conditions comprised in any offer made as aforementioned shall not be deemed to be less favourable solely because they are not identical in all respects with or better than those which the officer involved would be enjoying on the date of such offer, if such terms and conditions, taken together, are, in the opinion of the Prime Minister, benefits which are substantially equivalent or better.

3) Every public officer who accepts permanent employment offered to him within the Council, under the provisions of subarticle (1), shall for all purposes other than those of the the Pensions Ordinance and the Widows and Orphans Pensions Act, and saving the provisions of subarticle (6), terminate his service with Government and enter service with the Council as from the date on which he accepts, and for the purposes of that Ordinance and of that Act, insofar as they are applicable to him, service with the Council shall be deemed as service with Government within the parameters of the respective relative meanings.

4) Any officer as hereinbefore mentioned who, immediately before accepting a permanent employment with the Council had a right to a benefit under the Pensions Ordinance or the Widows and Orphans Pensions Act, shall continue to have such right to a benefit under such Ordinance and such Act for all purposes as if his service with the Council was service with the Government.

5) The Council shall pay to Government such contributions which may from time to time be established by the Minister responsible for finance in respect of the expenditure relating to pensions and gratuities earned by an officer who has accepted permanent employment within the Council as herein previously mentioned during the period commencing on the date of acceptance of such officer.

6)

(a) For the purposes of the Pensions Ordinance, the pensionable emoluments of such public officer who accepts employment within the Council, on retirement shall be deemed to be the pensionable emoluments payable to an officer in Government service in a grade and at an incremental level which corresponds to the office held by the officer on retiring from service with the Council.

(b) For the purposes of the previous paragraph, the offices and salary grades of a public officer who accepts employment with the Council shall be classified as far as can be corresponding to the grades and increments levels in government service by reference to the office, skill, responsibility and other factors.

(c) The classification mentioned in paragraph (b) shall be made by a board composed of a chairman appointed by the Minister responsible for finance and of two other members, one of whom appointed by the Minister centrally responsible for staff policy in the public service and the other appointed by the Council. The classification shall be made subject to the final approval of the Minister responsible for finance.

(d) Such classification shall be made within three months from the adjustment of the salaries of employees in Government service and, or, of employees of the Council.

(e) No post may be classified at a grade higher that Grade 3 in Government service or such other higher grade which the Minister responsible for finance may from time to time by notice in the Gazette establish.

7) Without prejudice to article 113 of the Constitution, no person may, after the classification as aforementioned, be entitled to rights under the said Pensions Ordinance, which are less favourable than those to which he would have been entitled prior to such classification.

 

PARTIE III

FONCTIONNAIRES ET EMPLOYÉS DU CONSEIL

Article 14

Nomination du personnel

Soumis aux dispositions de la Constitution de Malte et de toute autre loi applicable et sans préjudice des autres dispositions de la présente loi, le Conseil assure la nomination de fonctionnaires et autres employés pour l'accomplissement  et l'efficacité de ses fonctions. Les clauses et les conditions d'emploi sont établis par le Conseil avec l'accord du Ministre conformément avec la structure des clauses et conditions applicables aux employés des services publics.

Article 15

Affectation de fonctionnaires au Conseil

1)  Le premier ministre peut, à la demande du Conseil, ordonner parfois qu'un fonctionnaire soit affecté pour effectuer des tâches pour le Conseil ou l'un de ses organismes pour une fonction particulière et à une date précise.

2) La période pendant laquelle un tel mandat, comme il est mentionné ci-dessus, s'applique à tout fonctionnaire de façon particulière, c'est dans la mesure où ledit fonctionnaire ne se retire pas du service public ou cesse d'une autre façon de rester en fonction précédemment, ou bien parce qu'une date différente est précisée dans le mandat, ou bien cesse avec la présence de chacun des événements suivants, à savoir :

(a) un fonctionnaire accepte une offre de mutation au service du Conseil et un emploi permanent selon les conditions de l'article 17; ou

(b) le premier ministre révoque un mandat fait par lui en vertu du présent article concernant ce fonctionnaire.

3) Quand un mandat, tel qu'il est précédemment mentionné, est révoqué par le premier ministre en ce qui a trait à un fonctionnaire, le premier ministre peut, selon le nouveau mandat, engager ce fonctionnaire pour effectuer des tâches au Conseil à un fonction et à une date précise, et les dispositions du paragraphe (2), sur une telle présence, s'appliqueront pour la période pendant laquelle ce nouveau mandat concerne ce fonctionnaire.

Article 16

Statut du fonctionnaire affecté au travail du Conseil

1) Quand un fonctionnaire est affecté au travail du Conseil en vertu d'une disposition de l'article 15, celui-ci reste, durant la période du mandat prévu à cet égard, sous l'autorité administrative et le contrôle du Conseil, mais, pour toute autre considération et tout autre objectif, il demeure, est considéré et traité comme un fonctionnaire.

2) Sans préjudice des conditions générales mentionnée ci-dessus, un fonctionnaire affecté tel qu'il est précédemment mentionné:

(a) ne pourra, au cours de la période pendant laquelle il est embauché:

(i) être empêché de demander une mutation à un autre ministère du gouvernement selon les clauses et conditions de service applicable à sa nomination au gouvernement à partir de la date où a été affecté à ce travail; ou
(ii) être employé de façon telle que sa rémunération et ses conditions d'emploi sont moins favorables que ceux applicables à sa nomination au gouvernement, et dont il bénéficie à partir de la date mentionnée ci-dessus, ou qui sont autrement applicables à sa nomination, au cours de cette période, avant que le fonctionnaire n'ait été affecté au Conseil; et

(b) aura le droit de voir son travail considéré au Conseil comme un service du gouvernement avec les finalités de sa pension, de ses primes ou des avantages de l'Ordonnance sur les pensions et de la Loi sur la pension des veuves et des orphelins ou de quelque autre privilège dont il aurait été gratifié, et il sera responsable de tout ce dont il peut être responsable avant qu'il n'ait été affecté au Conseil.

3) Quand une demande d'emploi est faite tel que prévu au paragraphe (2) (a) (i), il lui sera donné la même considération que si le demandeur n'a pas été affecté pour le travail auprès du Conseil.

4) Le Conseil paye ces contributions au gouvernement tel qu'elles peuvent être fixées régulièrement pour toute pension et prime qu'un fonctionnaire, embauché pour le Conseil tel qu'il est mentionné ci-dessus, peut gagner au cours de la période où il est affecté au Conseil.

Article 17

Offre d'emploi permanent au Conseil pour les fonctionnaires affectés au Conseil

1) Le Conseil peut, avec l'approbation du premier ministre, offrir à un fonctionnaire affecté au Conseil en vertu des dispositions de l'article 15, un emploi permanent au Conseil avec la rémunération, les clauses et conditions qui doivent être non moins favorables que celles d'un fonctionnaire bénéficiant d'une telle offre.

2) Les clauses et conditions incluses dans toute autre offre faite ne sont considérées, tel qu'il est mentionné ci-dessus, pour être moins favorables seulement parce qu'elles ne sont pas identiques à tous égards ou meilleures que celles que le fonctionnaire impliqué bénéficiait le jour de l'offre, si ces clauses et conditions, prises dans leur ensemble, correspondent de l'avis du premier ministre à des bénéfices équivalents ou considérablement meilleures.

3) Chacun des fonctionnaires qui accepte un emploi permanent offert au Conseil, conformément aux dispositions du paragraphe (1), devra, pour les fins autres que celles de l'Ordonnance sur les pensions et la Loi sur les pensions des veuves et des orphelins et, sans porter atteinte aux dispositions du paragraphe (6), terminer son service auprès du gouvernement et entrer au service du Conseil avec la date à laquelle il accepte, et pour les fins de cette ordonnance et de la présente loi, dans la mesure où elles lui sont applicables; le service auprès du Conseil sera considéré comme un service auprès du gouvernement selon les paramètres de leurs significations respectives.

4) Tel qu'il est mentionné ci-dessus, tout fonctionnaire qui, immédiatement avant l'acceptation d'un emploi permanent au Conseil, avait droit à un avantage en vertu de l'Ordonnance des pensions ou de la Loi sur les pensions des veuves et des orphelins, continuera d'avoir un tel droit à cet avantage selon ladite ordonnance et la dite loi pour toutes les fins, comme si son travail au Conseil était au service du gouvernement.

5) Le Conseil paie au gouvernement les contributions qui peuvent périodiquement être fixées par le ministre responsable des Finances dans le respect des dépenses touchant les pensions et primes gagnées par un fonctionnaire qui a accepté un emploi permanent au Conseil, tel qu'il a été précédemment mentionné au cours de la période commençant le jour d'acceptation du fonctionnaire. 

6)

(a) Pour les fins de l'Ordonnance sur les pensions, les émoluments dus à la pension d'un fonctionnaire qui accepte un emploi au Conseil, sont considérés à la retraite pour être des émoluments donnant droit à une pension payable à un fonctionnaire au service du gouvernement dans une catégorie et un niveau supérieur correspondant au bureau tenu par le fonctionnaire au moment de son retrait au service du Conseil.

(b) Pour les fins du paragraphe précédent, les bureaux et les échelles de salaire d'un fonctionnaire qui accepte un emploi au Conseil sont classés en autant qu'ils peuvent correspondre aux catégories et niveaux d'augmentation au service du gouvernement en ce qui a trait au bureau, à la compétence, la responsabilité et à d'autres facteurs.

(c) La classification mentionnée au paragraphe (b) est établie par un conseil composé d'un président nommé par le ministre responsable des Finances et de deux autres membres, l'un nommé par le Ministre au centre responsable de la politique du personnel dans le service public et l'autre nommé par le Conseil. La classification établie est soumise à l'approbation finale du ministre responsable des Finances.

(d) Cette classification est établie dans les trois mois de l'ajustement des salaires des employés au service du gouvernement et/ou des employés du Conseil.

(e) Aucun poste ne peut être classé à une catégorie plus élevée que la catégorie 3 dans le service auprès du gouvernement ou à une autre catégorie plus élevée à laquelle le ministre responsable des Finances peut parfois établir selon un avis dans la Gazette.

7) Sans préjudice de l'article 113 de la Constitution, nul ne peut, après la classification mentionnée ci-dessus, exiger les droits mentionnés dans l'Ordonnance sur les pensions, qui sont moins favorables que ceux auxquels il aurait droit avant cette classification.

PART IV

FINANCIAL PROVISIONS

Article 18.

Financial advances by the Government.

The Minister responsible for finance may, after consultation with the Minister, give advances to the Council of such amounts as he may agree to be required by the Council to perform its duties under this Act, and he can give such advances under such terms and conditions as he may, after consultation as aforementioned, consider to be suitable. Any such advances may be made by the Minister responsible for finance out of the Consolidated Fund, and without any further appropriation other than this Act and, by order signed by him authorising the Accountant General to give such advances.

Article 19.

The Council budget.

1) The Council shall, not later than the end of May of The Council each year, present to the Minister, a business plan for the next three financial years together with estimates of the capital and recurrent expenditure and income for the next financial year:

Provided that the estimates for the first financial year of the Council shall be prepared and adopted within such time as the Minister may specify by notice in writing to the Council.

2) In preparing its estimates the Council shall consider any other funds and monies which may be due to it out of the Consolidated Fund during the relevant financial year, whether by virtue of this Act or of any appropriation Act, or any other law.

3) The estimates shall be made in such manner and shall contain such information and such comparisons with previous years as the Minister responsible for finance may order.

4) A copy of the estimates shall be sent forthwith by the Council, as soon as they are adopted, to the Minister and to the Minister responsible for finance.

5) The Estimates of the Council shall not enter into force until they are approved by the Minister and the Minister responsible for finance.

Article 20.

Expenditure to be according to the approved budget.

1) No expenditure may be made by the Council or its organs which exceeds the estimates as approved by the Minister as provided in article 19.

2) Saving any money generated by the Council itself or which is received from non-State sources, the Council shall operate within the limits of the capital and recurrent expenditure allocated to it by the Minister as authorised by the Minister responsible for finance.

Article 21.

Accounts, auditing and encashments.

1) The Council shall ensure that proper accounts and other records are kept relating to its activities and those of its organs and shall ensure that a statement is prepared relative to the accounts of each financial year.

2) The accounts of the Council shall be audited by an auditor or auditors appointed by the Council and they shall be approved by the Minister:

Provided that the Minister responsible for finance may, after consultation with the Minister, request that the books and accounts of the Council be audited or examined by the Auditor General who shall for that purpose have the power to effect such physical audit and any other verification which he may deem necessary.

3) The Council shall, at the request of the Minister or of the Minister responsible for finance, present reports and accounts relating to the administration as may be required. The Council shall ensure that a copy of the duly audited statement of accounts is sent to the Minister and to the Minister responsible for finance together with a copy of any report made by the auditors relating to such statement or to the accounts of the Council.

4) Cheques issued by, and any withdrawal from any bank account pertaining to the Council shall be signed by the Executive Director and shall be countersigned by the Chairman, or by such member or other officer of the Council as may be authorised by the Council for such purpose.

Article 22.

Annual report.

The Council shall, by not later than the 31st March of each year transmit to the Minister a copy of its audited statement of accounts for the immediately preceding financial year, a copy of the auditor's or the auditors', report relating to such statement or to the accounts of the Council, together with a report dealing in general with the activities of the Council during that financial year and which contains such information relating to the proceedings and policy of the Council. The Minister shall ensure that a copy of any such report is laid on the Table of the House and is presented to the Minister responsible for finance and to the Auditor General as soon as possible.

 

PARTIE IV

DISPOSITIONS FINANCIÈRES

Article 18

Avances financières du gouvernement

Le ministre responsable des Finances, après consultation avec le Ministre, peut donner des avances au Conseil de certaines sommes comme il peut consentir les exiger au Conseil pour exécuter ses tâches conformément à la présente loi, et il peut donner ces avances selon des termes et conditions comme aussi, après consultation tel qu'il est mentionné ci-dessus, il peut les considérer appropriées. Toute avance peut être faites par le ministre responsable des Finances du fonds consolidé et sans nouvelle allocation autre que selon la présente loi et selon l'ordre signé par ce ministre autorisant le comptable général à donner de telles avances.

Article 19

Le budget du Conseil

1) Le Conseil devra, pas plus tard que la fin du mois de mai de chaque année, présenter au Ministre, un programme d'activités pour les trois prochains exercices financiers accompagnés des estimations du capital, des dépenses récurrentes et des revenus pour l'exercice financier suivant:

À la condition que les estimations pour le premier exercice financier du Conseil soient préparées et adoptées dans un délai tel que le Ministre pourra les préciser par un avis écrit au Conseil.

2) Dans la préparation de ses estimations, le Conseil considérera les autres fonds et sommes d'argent qui dues en dehors du Fonds consolidé pendant l'exercice financier approprié, en vertu de la présente loi, de toute loi e d'allocation ou de toute autre loi.

3) Les estimations seront faites selon une façon particulière et contiendront des informations et des comparaisons avec les années précédentes, tel que peut l'ordonner le ministre responsable des Finances.

4) Une copie des estimations sera envoyée immédiatement par le Conseil, aussitôt qu'elles sont adoptés, au Ministre ainsi qu'au ministre responsable des Finances.

5) Les estimations du Conseil n'entrent pas en vigueur avant qu'elles ne soient approuvés par le Ministre et le ministre responsable des Finances.

Article 20

Dépenses devant être approuvées selon le budget

1) Aucune dépense ne peut être engagée par le Conseil ou ses organismes excédant les estimations telles qu'approuvées par le Ministre, comme il est prévu à l'article 19.

2) Pour toute économie d'argent générée par le Conseil lui-même ou toute somme perçue de sources non gouvernementales, le Conseil fonctionnera dans les limites du budget et des dépenses récurrente allouée par le Ministre et tel qu'autorisé par le ministre responsable des Finances.

Article 21

Comptes, vérifications et encaissements

1) Le Conseil s'assure que les comptes appropriés et autres rapports touchant à ses activités et celles de ses organismes sont conservés dans une déclaration préparée aux comptes de chaque exercice financier.

2) Les comptes du Conseil sont vérifiés par un oui plusieurs vérificateurs nommés par le Conseil et approuvés par le Ministre :

À la condition que le ministre responsable des Finances, après consultation auprès du Ministre, puisse demander que les livres et comptes du Conseil soient vérifiés ou examinés par le vérificateur général qui aura à cette fin le pouvoir un contrôle physique ou toute autre vérification qu'il peut considérer nécessaire.

3) Le Conseil devra, à la demande du Ministre ou du ministre responsable des Finances, présenter des rapports et des comptes touchant son administration, tel qu'Il peut être exigé. Le Conseil s'assure qu'une copie de la déclaration des comptes dûment vérifiée est envoyée à la fois au Ministre et au ministre responsable des Finances avec une copie de tout rapport fait par les vérificateurs concernant cette déclaration ou les comptes du Conseil.

4) Les chèques et retraits provenant de tout compte bancaire se rapportant au Conseil sont signés par le directeur et contresignés par le président, ou par un membre ou autre fonctionnaire du Conseil, tel qu'il peut en être autorisé par le Conseil à ces fins.

Article 22

Rapport annuel

Le Conseil doit, pas plus tard que le 31 mars de chaque année, transmettre au Ministre une copie de sa déclaration vérifiée des comptes précédant immédiatement l'exercice financier, ainsi qu'une une copie au ou aux vérificateurs, un rapport concernant cette déclaration ou les comptes du Conseil, avec simultanément un rapport ayant affaire en général avec les activités du Conseil pendant ledit exercice financier et contenant les informations ayant trait aux mesures et à la politique du Conseil. Le Ministre s'assure qu'une copie de tout rapport est déposée à la table de la Cambre des représentants et présentée au ministre responsable des Finances ainsi qu'au vérificateur général aussitôt que possible.

PART V

MISCELLANEOUS

Article 23.

Persons considered as public officers.

The members of the Council and all officers and employees of the Council shall be deemed to be public officers for all purposes of the Criminal Code.

Article 24.

Power to the regulations.

In order to give better effect to the provisions of this Act Power and without prejudice to the generality of the aforementioned, the Minister may, after consultation with the Council, make regulations relating to any function of the Council and may by such regulations -

(a) amend the Schedule;

(b) regulate administrative and organisational procedures to be followed by the Council, by its organs and by the Executive Director;

(c) regulate any matter concerning the officers and employees of the Council and which is not already specifically regulated by this Act;

(d) regulate any matter concerning the expenditure and income of the Council, its estimates and accounts, and their audit;

(e) regulate the manner in which elections are held, and the right of Council members to vote in such elections as mentioned in article 4(2)(e).
 

FIRST SCHEDULE

(Articles 4 and 24)

LIST OF MALTESE LANGUAGE ASSOCIATIONS

· L-G[aqda tal-Malti (Università) set up in 1931
· L-G[aqda Letterarja Maltija set up in 1951
· L-G[aqda tal-Poeti Maltin set up in 1975
· L-G[aqda ta’ l-G[alliema tal-Malti set up in 2000.

PARTIE V

DIVERS

Article 23

Personnes considérées comme fonctionnaires

On considérera Les membres du Conseil et tous les fonctionnaires et employés du Conseil sont considérés comme des fonctionnaires selon les fins du Code pénal.

Article 24

Pouvoir de réglementer

Pour mieux donner effet aux dispositions de la présente autorité de la loi de faire sans préjudice général à ce qui est mentionné ci-dessus, le Ministre peut, après la consultation du Conseil, faire des règlements sur toute fonction du Conseil et peut selon ces règlements:

(a) modifier le programme;

(b) réglementer les procédures administratives et organisationnelles qui doivent être respectées par le Conseil, ses organismes et le directeur;

(c) réglementer toute question concernant les fonctionnaires et les employés du Conseil, lesquels ne sont pas déjà spécifiquement réglementés par la présente loi;

(d) réglementer toute question concernant les dépenses et revenus du Conseil, ses prévisions, ses comptes et leurs vérifications;

(e) réglementer la façon dont les élections sont tenues et le droit des membres du Conseil de voter à ces élections, tel qu'il est mentionné à l'article 4 (2) (e).

PREMIER PROGRAMME

(Articles 4 et 24)

Liste des associations de langue maltaise

- L-Għaqda tal-Malti (Università) fondée en 1931
- L-Għaqda Letterarja Maltija fondée en 1951
- L-Għaqda tal-Poeti Maltin fondée en 1975
- L-Għaqda ta' l-Għalliema tal-Malti fondée en 2000.

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