Territoire français d'outre-mer

Terres australes
et antarctiques françaises

TAAF



 

Capitale: Saint-Pierre (île de La Réunion)
Population permanente: 125-140
Langue officielle: français 
Groupe majoritaire: français
Groupes minoritaires: aucun 
Système politique: territoire français d'outre-mer (TOM) et collectivité territoriale
Articles constitutionnels (langue): art. 2 et 75-1 de la Constitution de 1992 de la République française
Lois linguistiques: sans objet

1 Données géographiques

Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) comprennent un ensemble d'îles et d'îlots de l'océan Indien ainsi qu'une portion du continent de l'Antarctique appelée Terre Adélie. Le nom Antarctique vient du grec antarktikos, qui signifie «opposé à l’Arctique». La superficie totale de l'Antarctique couvre près de 14 millions de kilomètres carrés. La partie française ne couvre qu'une infime portion, soit environ 400 000 km² (voir la carte de l'Antactique). Aucun être humain n'a déjà résidé de façon permanente en Antarctique. C'est le continent le plus froid de la planète et 95 % de l'Antarctique est recouvert de glace; la température la plus basse jamais enregistrée sur terre atteignait - 88,3 °C, le 24 août 1960, à la station Vostok.

Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) sont un territoire d'outre-mer (TOM) de la France, le seul territoire français ayant conservé le statut de TOM. Ce territoire est composé de cinq districts (voir la carte des territoires  et districts):

1) les îles Éparses (39,4 km²);
2) le district de Saint-Paul (8 km²) et Amsterdam (54 km²): 66 km²;
3) le district de Crozet (115 km²);
4) le district de Kerguelen (7215 km²);
5) le district de la Terre Adélie (432 000 km²)

Les îles Éparses, les îles Kerguelen, les îles Crozet, ainsi que les îles Saint-Paul et Amsterdam sont toutes situées dans le sud de l'océan Indien, alors que la Terre Adélie, un étroit segment en forme triangulaire du continent Antarctique, est en Antarctique. Ces cinq possessions françaises forment un TOM (territoire d'outre-mer) couvrant 7820 km² de territoires (sans la Terre d'Adélie), mais 2,2 millions de kilomètres carrés en zone économique exclusive (ZEE), soit l'équivalent de l'Algérie.

Les TAAF sont éloignées à plus de 15 000 kilomètres de la France, dans une région inhospitalière et isolée, aux prises avec une température ne dépassant guère 0° C et descendant jusqu'à -45° C, sans compter des vents quasi permanents pouvant atteindre les 250 km/heure.

Le drapeau est celui de l'administrateur supérieur des TAAF; les navires sous pavillon «Kerguelen» utilisent le pavillon français. 

2  Le contexte juridique

C’est par la loi du 6 août 1955 que la France a créé ce nouveau territoire d'outre-mer (TAAF) doté d’une autonomie administrative et financière. En 1924, un premier rattachement administratif en avait affirmé la souveraineté française. En 1978, la France a obtenu un domaine maritime exclusif autour des Terres australes de 1 750 000 km². Le siège administratif des TAAF se trouvait à Paris, mais depuis 2000 il est fixé à La Réunion dans la ville de Saint-Pierre où il regroupe une cinquantaine de personnes.

Les Terres australes et antarctiques sont placées sous la responsabilité d'un préfet (dit «administrateur supérieur»), lequel est à la fois le représentant de l’État français et le responsable de la collectivité territoriale. Dans chacun des districts, le préfet se fait représenter par un chef de district. En tant que représentant de l'État, le préfet a la responsabilité de représenter le gouvernement français et d'assurer le respect des lois. Étant donné que les Terres australes et antarctiques françaises n'ont aucune population permanente, elles ne bénéficient pas d'électeurs, ni d'élus ni d'assemblée locale. Les TAAF sont dotés d'un service postal distinct.

Les TAAF, du moins en ce qui a trait à l’Antarctique, sont soumises à un régime juridique international depuis le Traité sur l'Antarctique de 1959. Le traité, rédigé en anglais, en français, en russe et en espagnol, a été conclu le 1er décembre 1959 et entré en vigueur le 23 juin 1961, après la ratification par les douze premiers États signataires: l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, les États-Unis, la France (ratifié le 16 septembre 1960), le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, la Grande-Bretagne et l’URSS (aujourd'hui la Russie). Ce traité a gelé les revendications territoriales pour une période de trente ans et organisé une gestion en commun du continent antarctique. 

Depuis la signature du traité par les 12 pays «consultatifs originaux», en 1961, de très nombreux pays l'ont également signé et se sont déclarés «participants» à la protection de l'Antarctique. On compte 44 pays, dont 27 pays consultatifs, c'est-à-dire des pays ayant des activités scientifiques en Antarctique (les 12 pays fondateurs, plus le Brésil, la Bulgarie, la Chine, l’Équateur, la Finlande, l’Allemagne, l’Inde, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne, la Corée du Sud, le Pérou, la Suède, l’Espagne et l’Uruguay). Le 4 octobre 1991, le Traité sur l'Antarctique a été reconduit pour une durée supplémentaire de cinquante ans et complété par un protocole — le Protocole de Madrid — relatif à la protection de l'environnement. L'Antarctique a été ainsi solennellement déclaré Réserve naturelle consacrée à la paix et à la science

Le Traité sur l'Antarctique n'impose à aucun des États possédant un territoire antarctique — Argentine, Chili, Grande-Bretagne, France, Nouvelle-Zélande, Norvège et Australie — de renoncer à son secteur délimité, mais interdit toute nouvelle prétention territoriale. Rappelons que le partage entre ces sept États ne fut jamais reconnu ni par les États-Unis ni par l'URSS (Russie). Même si l'URSS et les États-Unis n'avaient pas de secteurs propres, ils se réservaient néanmoins le droit d'en revendiquer. Soviétiques (Russes) et Américains y ont toujours possédé de nombreuses stations de recherche.

3 Un peu d'histoire

L'Antarctique ne fut découvert qu'au début des années 1740 en raison de la distance qui le sépare des autres continents. Toutefois, ce ne fut que dans les années 1840 que l'on comprit que l'Antarctique était un véritable continent. Trois expéditions de nationalité différente — une expédition française dirigée par Jules Dumont d'Urville, une expédition britannique dirigée par James Ross et une expédition américaine dirigée par le capitaine Charles Wilkes — longèrent la côte sur une distance assez importante pour réaliser que cette terre recouverte de glace qu'ils voyaient était réellement une masse de terre continentale. Aujourd'hui, on sait que ce vaste continent n'a pas toujours été couvert de glace.

Il y a 70 millions d'années, l'Antarctique était couvert d'une grande forêt comme on en retrouve aux États-Unis. Après s'être disloqué de l'ancien vaste continent du Gondwana, l'Antarctique a commencé à se former en glace il y a 35 millions d'années, puis il y a cinq millions d'années, l'Antarctique était à peu près ce qu'il est aujourd'hui.

Cela étant dit, le traité international de 1959 considère le continent Antarctique comme un «pays indivisible et neutre» où aucune nationalité n’a besoin de visa. Les revendications du Royaume-Uni, de la France, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de l’Argentine et du Chili ne sont pas reconnues par la communauté internationale; il s’agirait d'une sorte d'«autoproclamation».

4  La population

Les Terres australes et antarctiques françaises sont dépourvues de population autochtone. On y comptait quelque 125 à 140 personnes en 2000 (30 pour la Terre d'Adélie), essentiellement des membres de missions scientifiques et techniques installées sur les différentes bases. Cette population, à la quelle s'ajoute du personnel médical, voit doubler son effectif durant l'été. Une flotte de six navires est affectée à la desserte des bases (deux transporteurs, trois militaires et une vedette océanographique). On comprendra sans peine que la langue officielle des TAAF est le français, du moins entre Français. Cependant, on ne peut parler de politique linguistique au sujet des Terres australes et antarctiques françaises pour la simple raison que ce n'est pas nécessaire, si ce n'est d'appliquer l'article 2 de la Constitution de la République française. 

La pêche — pratiquée généralement par des armements français du département de La Réunion (DOM) — constitue pour les Terres australes et antarctiques françaises la première activité économique, voire la seule, sauf pour ce qui est de la philatélie (connue dans le monde entier).

Différents programmes scientifiques sont réalisés dans les Terres australes et antarctiques françaises, notamment sur les îles Kerguelen et en Terre Adélie: étude de la haute de la basse atmosphère et de l'environnement terrestre; météorologie; analyse des séismes de l'océan Indien et du Pacifique Sud; étude de la géologie et du volcanisme des îles sub-antarctiques, de la glaciologie de la calotte polaire; études biologiques (biologie végétale et animale marine et terrestre); études océanographiques; étude de géophysique, de la géologie sédimentaire, de l'océanographie physique et chimique, de la paléo-climatologie, de la biologie marine, etc., sans parler de la coopération scientifique internationale.

Les îles Kerguelen

L’archipel des Kerguelen regroupe environ 300 îles et îlots d'origine volcanique, d'une superficie totale de 7215 km² (Corse: 8681 km²). La seule île vraiment importante de cet archipel est Kerguelen, appelée la Grande Terre, une île montagneuse au terrain rocheux. L’île de Kerguelen compte de nombreux manchots et oiseaux de mer et, bien qu’il n’y ait pas de faune locale sur l'île, des lapins introduits en 1874 ont réussi à détruire une grande partie de la végétation.

Le personnel scientifique de la base réside à Port-aux-Français, le chef-lieu. L'île fut découverte en 1772 par le navigateur français Yves Joseph de Kerguelen de Trémarec. L’explorateur britannique James Cook débarqua sur l'île en 1776 et lui donna le nom de «Terre de la désolation». La France annexa Kerguelen en 1893 et y établit des stations scientifiques permanentes. Le chef-lieu de Port-aux-Français compte environ 50 habitants pendant l'hiver austral et entre 80 et 110 personnes au cours des missions scientifiques en été). L'île abrite des vestiges d'anciennes petites localités dont Molloy, Port-Couvreux et Port Jeanne-d'Arc.

6 Les îles Crozet

Les îles Crozet (340 km²) forment un archipel composé de cinq îles volcaniques (et des îlots): les Cochons, les Apôtres, les Pingouins, la Possession et l'île de l'Est. Ces îles furent découvertes par l'explorateur français Marc-Joseph Marion-Dufresne; celui-ci fit débarquer Julien Crozet, son second, sur l’île de la Possession le 24 janvier 1772; Crozet prit alors possession de l’archipel au nom de la France. À partir de 1895, et l’affirmation de sa souveraineté, la France administra les îles Crozet comme une dépendance de Madagascar. Avant l'indépendance de Madagascar, le petit archipel devint un district des Terres australes et antarctiques françaises (1955). Aujourd'hui, À l’heure actuelle (48e mission en 2011), la station Alfred-Faure, du nom d'un ingénieur des travaux météorologiques, compte plus d'une vingtaine de l'hiver et plus d'une trentaine au cours de l'été austral. Des scientifiques (entre 25 et 45) y effectuent des recherches en météorologie, en biologie, en géologie, en magnétisme terrestre et en sismographie.

7 Le district de Saint-Paul et d'Amsterdam

Les îles d'Amsterdam (54 km²), ou Nouvelle-Amsterdam, et de Saint-Paul (7 km²) sont toutes les deux d'origine volcanique. Le climat est extrêmement humide et venteux, mais tempéré. La végétation est relativement dense et l'île d'Amsterdam est la seule île des TAAF à avoir des arbres.

L’île d'Amsterdam furent découvertes en 1522 par le Basque Juan Sebastian de Elcano, un compagnon de voyage de Magella. Mais c’est un gouverneur hollandais, Van Diemen, qui, le 17 juin 1633, donna le nom de son navire à cette île: «Nieuw Amsterdam», c’est-à-dire l'île de la Nouvelle-Amsterdam.

En 1618, le navire Hollandais Zeewolf commandé par Harwik Claez de Hillegom découvrit l’île Saint-Paul qu’il baptisa du nom de son navire, mais cette appellation ne fut pas retenue. En 1559, le géographe Evert Gysaerths mentionnait l’existence de cette île avec cette mention: «T.Q. descrobio o nao S. Paulo». C’est pourquoi l’île porte le nom de Saint-Paul aujourd’hui.

Le 28 mars 1792, l'amiral d'Entrecasteaux et Huon de Kermadec effectuèrent les premiers relevés de la côte orientale de l'île de Nouvelle-Amsterdam. Les deux îles tombèrent plus ou moins dans l’oubli jusqu’à ce qu’un lorsqu'un décret du gouvernement français daté du 21 novembre 1924 les rattachât à la «province de Tamatave» à Madagascar (alors une colonie française).

Aucune population résidente ne vit présentement sur ces îles. Cependant, une base scientifique permanente, la station Martin-de-Viviès, est installée sur l'île d'Amsterdam; depuis 1948, des missions scientifiques comptant en moyenne entre 25 et 45 personnes selon la saison, effectuent des travaux scientifiques ou écologiques. Il n'existe aucune présence humaine sur l'île Saint-Paul, laquelle n'est visitée que lors de brèves expéditions.

8 La Terre Adélie

Contrairement aux précédentes îles des TAAF, qui sont situées dans le sud de l'océan Indien, la Terre Adélie (432 000 km²) se trouve sur le continent Antarctique, au sud du 66° parallèle sud; elle occupe un mince segment en forme triangulaire (voir la carte de l'Antarctique) à l’est du continent. Cette terre est un plateau recouvert d'une calotte glacière qui recouvre tout le relief. Le climat y est de type polaire, avec des températures descendant généralement en dessous de - 40° C en hiver (parfois moins de 70° C) et des vents d'une extrême violence. Le chef-lieu est Dumont-d'Urville. C'est sur la Terre Adélie que les bases scientifiques Dumont-d'Urville et Commandant-Charcot sont implantées. Lorsque Jules Dumont d'Urville découvrit la terre Adélie, le 20 janvier 1840, il lui donna le prénom de sa femme, Adélie. La population est en général de quelque 30 à 100 habitants, selon la saison.

La base Dumont-d'Urville est une station scientifique française située sur l'île des Pétrels, en terre Adélie, dans l'archipel de Pointe-Géologie. Elle doit son nom à l'explorateur Jules Dumont d'Urville qui découvrit l'archipel en 1840. La base est gérée par l'Institut polaire français Paul-Émile-Victor. Elle a été ouverte le 12 janvier 1956 pour remplacer la base de Port-Martin, détruite par le feu en 1952. La station peut accueillir de 30 à 40 personnes en hiver.

Généralement, on dénombre en Terre Adélie une trentaine ou une quarantaine de scientifiques français (incluant du personnel médical). Bien que l'Antarctique ne compte aucun habitant officiel, toutes les nations signataires du Traité de l’Antarctique envoient différentes équipes de recherche, ce qui porte le total des personnes à 3687 sur l'ensemble du continent.  À l'instar d'autres pays (Australie, Argentine, Russie, États-Unis, Chine, Inde, etc.), la France contribue à protéger ce congélateur de l'histoire géographique et climatique de la planète. 

Avec le réchauffement de la planète, l'Antarctique dégèle plus rapidement que tout autre continent. «L'hiver antarctique ressemble maintenant à l'hiver montréalais», de dire l'explorateur canadien Jean Lemire. Les hivers où la glace couvre de très vastes surfaces de l'océan sont de moins en moins fréquents. Par voie de conséquence, les écosystèmes de l'Antarctique commencent aussi à changer. Une expédition océanographique allemande vient de découvrir de la flore et de la faune marines dans une zone de l'océan Antarctique recouverte par les glaces, il y a moins de 15 ans. Non seulement l'océan Antarctique devient la cible des pêcheries industrielles, mais les îles australes attirent aussi le tourisme. Bref, l'isolement initial qui avait permis une co-évolution originale des organismes vivants est rompu, alors que les bouleversements écologiques apparaissent considérables.

9 Les îles Éparses

Il s'agit, au nombre de cinq, des îles Éparses de l'océan Indien occidental: Juan de Nova (5 km²), Les Glorieuses (7 km²), Bassa de India (1 km²) et Europa (30 km²), toutes situées dans le canal du Mozambique, sauf Tromelin (1 km²) située au nord de La Réunion. Depuis 1950, à la demande de l'Organisation météorologique mondiale, la France y a implanté des stations météorologiques; celles-ci jouent un rôle déterminant dans la surveillance et la prévision des phénomènes cycloniques pour le plus grand bénéfice des territoires français et des pays voisins, membres de la Commission de l'océan Indien.

Les îles Éparses ne constituent ni un département, ni un territoire, ni une collectivité territoriale. Depuis le 1er avril 1960, ces îles sont placées sous la responsabilité du ministre français de l'Outre-Mer. Depuis 1973, ce sont des avions de l'Armée de l'air française et des navires de la Marine nationale, qui assurent la surveillance des îles Éparses et celle de la ZEE (la zone économique exclusive, d'une surface totale de 640 400 km², créée par la France en 1978). Depuis le 3 janvier 2005, l'administration des îles Éparses est transférée à l'administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises; en février 2007, les îles constituèrent le cinquième district de cette collectivité d’outre-mer de la France. 

Comme on pouvait s'y attendre, les îles Éparses du canal du Mozambique (Europa, Bassas da India, Glorieuses et Juan de Nova) sont revendiquées par Madagascar, même par les Comores pour les îles Glorieuses. Quant à Tromelin, elle est revendiquée par l'île Maurice. Les îles Éparses ne font pas partie de l’Union européenne.

Il est difficile de se prononcer sur une réelle politique linguistique des TAAF pour différentes raisons, sinon la non-intervention. D'abord, il convient de distinguer les îles de l'océan Indien et la Terre Adélie. Les îles de l'océan Indien sont en partie revendiquées par les Comores et l'île Maurice, mais il n'y a pas de population permanente. Ces îles, ainsi que la Terre Adélie, ne sont habitées que par des équipes de scientifiques, des météorologistes et des gendarmes, mais leur valeur économique est importante parce qu'elles donnent à la France des eaux territoriales d'une plus grande superficie, ce qui favorise les pêcheurs, les marins et les pilotes français.

Dernière mise à jour: 02 janv. 2024

Bibliographie

GIRAUD, Philippe et Hélène LEPRISÉ. La France outre-mer, Lyon, Les Créations du Pélican SA, 1996, 157 p. 

SECRÉTARIAT D’ÉTAT À L’OUTRE-MER. «Terres australes et antarctiques française» dans L'outre-mer ou la respiration de la France dans le monde, Paris, 24 février 1999,
[http://www.outre-mer.gouv.fr/domtom/taaf/index.htm].

TAAF. «TAAF, terres extrêmes», Saint-Pierre (La Réunion), siège des Terres australes et antarctiques françaises [http://www.taaf.fr/]

DOM-TOM (France)

Territoire britannique de l'Antarctique

Océan Pacifique

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